Fa-ti-gué. Tel était le maître mot de cette journée de repos, ce lundi, chez les Raptors. Ils ont été plusieurs à l’employer au lendemain du marathon face aux Bucks, lors du Game 3. « Ouais fatigué », confirme Pascal Siakam. « Je pense que vous pouvez le sentir. J’ai déjà joué beaucoup de minutes par le passé mais l’intensité était différente ici. Mais ouais… fatigué. »
En jouant 51 minutes dimanche soir, l’ailier a tout simplement explosé son record en carrière. Avec seulement 48 heures d’intervalle entre chaque match, la priorité est donc de récupérer au plus vite.
« S’hydrater, se reposer, reposer mes pieds autant que possible », énumère-t-il. « Puis le corps fait son boulot. Nous sommes des athlètes, on se prépare tout l’été pour connaître ce genre de situations. Il n’y a pas grand-chose d’autre à faire pour nous préparer à ce type d’intensité. Je pense qu’on est prêt, je suis prêt. Mon corps va avoir besoin d’un peu plus de temps pour récupérer mais au coup d’envoi, je suis sûr que je serai à 100%. »
Cet enjeu de la fatigue est davantage prégnant chez les Raptors que chez les Bucks. D’abord parce que ces derniers ont trois matchs de playoffs en moins dans les jambes. Et surtout parce que Nick Nurse joue avec une rotation beaucoup plus resserrée que Mike Budenholzer. Les cinq titulaires jouent ainsi 31 minutes ou plus en moyenne depuis le début, là où le coach des Bucks fait jouer Giannis Antetokounmpo et Khris Middleton 33 minutes et tous les autres moins de 30 minutes.
En parlant de temps de jeu qui explose, les regards se tournent évidemment vers Kawhi Leonard, joueur logiquement le plus mobilisé dans ces finales de conférence avec un temps de jeu moyen de 44 minutes.
« Aujourd’hui, le consensus est qu’il est fatigué », résume Nick Nurse. « Il a deux jours et il sera prêt à jouer. ‘Un peu fatigué’, voilà les mots qu’il a prononcés. Mais il va avoir du repos, il a deux jours et il sera prêt. »
Heureux de ne pas avoir joué autant que ses partenaires, « Pascal et Kawhi ont joué près d’une heure ! », Danny Green estime que la fatigue n’a plus sa place à ce stade de la compétition.
« On reçoit beaucoup de traitements et on regarde la vidéo. Prendre soin de son corps démarre juste après le match. Beaucoup de gars se font masser, prennent des bains glacés. On espère que ça va aider. Mais le plus important durant les playoffs, c’est qui en veut le plus. »
Réponse ce soir avec ce Game 4.