Coach Of The Year : le choix de la rédaction

Meilleur coach de l’année en 2015 avec Atlanta, et déjà récompensé par ses pairs après la superbe saison régulière des Bucks, Mike Budenholzer est le grand favori pour succéder à Dwane Casey.

1 – Mike Budenholzer (Milwaukee), 80 points (sur 90 possibles)

Il voulait absolument ce poste alors même qu’il était encore sous contrat avec les Hawks, et le Coach Of The Year 2015 a transformé les Bucks en candidats au titre ! Comme à Atlanta, la défense collective et le partage du ballon en attaque sont les clés de voûte de ses systèmes. C’est un groupe homogène avec une dizaine de joueurs qui contribuent, et comme à Atlanta, le spacing et le tir à 3-points jouent un rôle important. La différence avec les Hawks, c’est qu’il possède une vraie superstar et un joyau exceptionnel avec Giannis Antetokounmpo, et ça donne une vraie hiérarchie dans le jeu.

Bilan : 60 victoires – 22 défaites, 1er de l’Est

2 – Kenny Atkinson (Brooklyn), 36 points

C’est l’architecte du « Process » à la mode Brooklyn. En quelques années, l’ancien assistant de… Mike Budenholzer a transformé la franchise mais aussi des joueurs à qui il transmet sa passion et les clés de son projet.

Pendant plusieurs années, il a fallu digérer le flop de l’échange avec les Celtics, et le tandem Marks-Atkinson a construit, lentement mais sûrement, une équipe mais aussi une véritable identité. Les Nets, c’est une vraie philosophie de jeu portée par des joueurs revanchards, et une vraie grinta. Une équipe qui ressemble à son coach.

Bilan : 42 victoires – 40 défaites, 6e de l’Est

3 – Mike Malone (Denver), 24 points

On se souvient de la colère de DeMarcus Cousins lorsque les Kings l’avaient coupé… Mike Malone a depuis rebondi aux Nuggets et après avoir échoué de très, très peu la saison passée, et cette fois, il a carrément transformé Denver en une formidable machine à gagner ! Comme Mike Budenholzer, il s’appuie sur un joueur d’exception (Nikola Jokic) et un effectif plutôt jeune et homogène. Pas verni par les blessures, il n’hésite pas à responsabiliser des seconds couteaux et ça marche !

La défense est aussi une priorité pour lui, et en attaque, le danger vient de partout, banc compris. Mais c’est bien autour de Nikola Jokic que cette équipe a été (bien) construite.

Bilan : 54 victoires – 28 défaites, 2e de l’Ouest

4 – Doc Rivers (LA Clippers), 20 points

Il n’a jamais été aussi fier d’un groupe, et sans doute que Doc Rivers n’a jamais reçu autant de louanges pour son travail. Comme à Orlando, lorsqu’il avait été élu Coach Of The Year, l’ancien champion NBA a prouvé qu’il restait un formidable meneur d’hommes, capable de tirer le meilleur d’un groupe pas forcément exceptionnel en responsabilisant des rookies au point de les titulariser. Depuis qu’il n’est plus président, ses dirigeants ont enterré « Lob City » puis en cours de saison, ils ont lâché Tobias Harris pour une mini-reconstruction en pleine saison. Mais les Clippers ont fait la nique aux Lakers pour décrocher les playoffs, avant de faire trembler les Warriors. Prolongé, il espère voir débarquer une ou deux stars cet été, et on verra si son message passe aussi avec un effectif plus costaud.

Bilan : 48 victoires – 34 défaites, 8e de l’Ouest

5– Nick Nurse (Toronto), 13 points

Succéder au meilleur coach de l’année n’était pas forcément chose facile mais Nick Nurse a parfaitement repris le flambeau de Dwane Casey dont il était assistant. On lui doit la titularisation de Pascal Siakam, au point d’en faire la deuxième option de l’attaque des Raptors. On lui doit aussi une parfaite gestion de l’effectif pour reposer ses cadres ou encore l’utilisation de Serge Ibaka comme rotation intérieure depuis l’arrivée de Marc Gasol. Sans oublier l’intégration éclair de Kawhi Leonard, devenu le patron de l’équipe par l’exemple.

Bilan : 58 victoires – 24 défaites, 2e de l’Est

Mentions : Terry Stotts (Portland), Nate McMillan (Indiana), Gregg Popovich (San Antonio), Dave Joerger (Sacramento) et Quin Snyder (Jazz).