Dix-sept minutes. C’est le temps qu’a passé Russell Westbrook ce jeudi devant la presse. Pas de « next question », mais des réponses franches, à tout le monde, comme quand on lui demande sa réaction à son échec face à Damian Lillard.
« Franchement, ça ne change pas grand-chose. Si vous voulez résumer ma carrière et ce que j’ai fait à partir de deux ou trois matchs, allez-y. Ça ne veut rien dire pour moi. Comme je vous l’ai dit, je vais me lever le matin, entouré de mes trois superbes enfants, et je vais sourire, être heureux, profiter de la vie. Ça ne change rien qu’on dise que j’ai mal joué, qu’untel est meilleur, ou qu’un autre est moins bien. »
« Continuez d’en parler, moi, je vais continuer de vivre ma vie »
Ce n’est pas après dix ans de NBA qu’on changera Russell Westbrook dans son jeu, mais aussi son caractère.
« Je sais qui je suis en tant que personne, et c’est la chose la plus importante que je puisse dire sur moi. Je sais qui je suis. Je sais ce que je suis capable de faire. Je connais mes qualités. Je sais ce que j’ai fait. Je sais ce que je peux faire et ce que je ne peux pas faire. Donc ce n’est pas un souci. Je n’ai aucun problème avec ce que je suis. J’ai juste de la chance de me lever chaque jour et profiter de ma vie. Les débats… et encore je ne sais même pas de quoi de vous parlez, mais peu importe, vous pouvez continuer d’en parler, et moi je vais continuer de vivre ma vie. »
Un journaliste lui demande alors s’il n’est pas étonné d’être aussi critiqué alors même qu’il a eu tant de succès.
« Non, je ne pense pas. Quand on en fait tellement à un niveau élevé, on a beaucoup de haters. La vie, c’est comme ça… Quand on en fait beaucoup, les gens essayent de vous descendre et de vous prendre ce que vous faites. Mais personne ne peut me l’enlever. J’ai la chance et je suis reconnaissant de pouvoir faire ce que je fais et personne ne pourra jamais me l’enlever… Peu importe le nombre d’articles qui sont écrits, les stats et les chiffres qu’on ressort… Cela n’a pas d’importance. (…) Pendant encore combien d’années allez-vous me poser cette question ? Chaque année je vous donne les mêmes réponses parce que c’est ce en quoi je crois et cela ne change pas. »