Comme ce fut le cas en 2018, Quin Snyder cherche des solutions pour limiter James Harden et son impac.
Certes Ricky Rubio, absent l’an passé, n’est pas avare d’efforts mais il ne parvient pas à gêner physiquement le MVP 2018. Quand à Jae Crowder, malgré les conseils de Pat Beverley, il est trop lent pour ralentir les pénétrations du Rocket.
C’est finalement, à l’instar de la série de la saison passée, Royce O’Neale qui s’en sort le mieux avec son profil physique (1m98, 102 kilos) qui correspond à celui de James Harden (1m96, 99 kg). On lui doit une grande partie du 0/15 de ce dernier pour commencer le Game 3. « Royce a été excellent la saison passée mais là, il est monté d’un cran », juge Kyle Korver interrogé dans le Deseret News. « Il est sans doute notre joueur le plus régulier dans cette série. Il joue très, très bien. »
James Harden sous les 30% face à Royce O’Neale
Même s’il nous a gratifiés de quelques dunks énormes, ce n’est pas en attaque que son impact est le plus remarquable, mais bien en défense, sur James Harden, qui souffre face à lui. Sur 113 possessions face au texan d’origine depuis le début de la série, le barbu le plus célèbre de la ligue affiche un vilain 13/45 au shoot (soit 29%) et un aussi moche 28 % à 3-pts.
« C’est notre matchup de prédilection sur Harden », souligne le coach du Jazz. « Ils le savent, ce n’est pas un secret et c’est beaucoup demander à un joueur qui dispute seulement sa seconde saison et qui continue d’apprendre. Mais il a été capable d’évoluer dans plusieurs rôles, de progresser et de rester concentré sur son travail, en jouant avec ses forces. »
Son point fort, outre sa défense, c’est aussi sa présence au rebond dans le Game 4 avec ses 11 prises. Si Utah veut s’offrir la moindre chance ce mercredi soir à Houston et ne pas exploser en vol comme Orlando et Brooklyn mardi soir, Royce O’Neale doit contenir James Harden et ne pas le laisser alimenter ses coéquipiers à volonté comme dans les deux premiers matchs.