La saine colère de Brett Brown

Le rebond des Sixers dans le Game 2 face à Brooklyn, et surtout le record de points en un quart-temps, ont mis en lumière la colère de Brett Brown. Le coach n’avait en effet pas mâché ses mots dans le vestiaire pour réveiller ses troupes.

Le message est bien passé puisque la réaction fut parfaite, avec 51 points dans le troisième quart-temps. Mais l’entraîneur rappelle qu’on ne peut pas coacher continuellement en gueulant.

« Je pense que c’est un des grands mythes dans le monde du coaching. On a tellement de cartouches dans une année et les gens qui sont proches du basket NBA le comprennent. C’est la vérité. Penser qu’on fait ça à chaque match, c’est être bien naïf. Donc on choisit nos moments. Et ça n’avait, selon moi, rien de dramatique. »

La mi-temps d’un Game 2 à domicile, alors que son équipe est menée 1-0 et n’a qu’un point d’avance, était effectivement un excellent moment pour créer un électrochoc. Encore fallait-il que ses joueurs réagissent positivement.

« Quand il faut y aller, il faut y aller », poursuit Brett Brown. « Le plus important dans cette histoire, c’est que le groupe se laisse coacher. Il y a une solidarité et du respect dans ce vestiaire, et j’aime ça. »

Ben Simmons fait partie des joueurs qui ont apprécié la colère du coach, même si une partie des critiques du technicien était dirigée vers le meneur – et la mauvaise défense de toute l’équipe.

« Il s’est exprimé et je me suis excusé pour avoir manqué des actions », reconnaît le meneur. « Quand c’est nécessaire, alors on a besoin de ça. C’était le parfait moment. C’est la première fois que je le vois ainsi, avec cette énergie. J’adore ça. Ça réveille tout le monde et ça nous rappelle pourquoi on est là et que c’est notre boulot. »

Même discours chez JJ Redick.

« On veut qu’il soit authentique. Il y avait une colère et une frustration légitimes et c’était très bien de le voir ainsi. »