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« Boogie » est mort, vive DeMarcus !

Jusqu’ici, le pivot des Warriors a été remarquable sur et en dehors du terrain depuis son retour de blessure. Mais nul ne sait encore comment DeMarcus Cousins va se comporter pour sa toute première expérience en playoffs.

Le premier match de playoffs, c’est là que les choses sérieuses commencent. Tous sont passés par là et tous se rappellent la pression phénoménale qui a entouré leur entrée dans le grand bain, là où tous les détails comptent et où chaque possession vaut de l’or, cent fois plus qu’en saison régulière.

« Il y a un niveau de compétition plus élevé en playoffs, ce qui veut dire que chacun doit élever son niveau de concentration. Chaque action compte, chaque système, chaque ajustement, tout compte », a rappelé Steve Kerr. En saison régulière, tu peux avoir quelques mauvais matchs et garder ta place. Mais en playoffs, le coach n’a pas le temps pour toi. Ça a été le plus dur pour moi en tant que jeune joueur, ressentir cette pression, cette urgence, tout en essayant de rester serein sur le parquet ».

On n’oublie jamais un premier grand duel en playoffs…

En 2010, Kevin Durant avait dû affronter les Lakers de Kobe Bryant pour sa première série de playoffs. Lui aussi se souvient à quel point tout change lorsque le printemps et les matchs couperets arrivent.

« La question n’était plus de savoir comment j’allais mettre mes points ou qui allait faire ses stats. On ne parle même plus de cette merde quand on prépare les playoffs. Tu dois faire tes ajustements seul, individuellement, de façon à progresser durant une série. Comment peux-tu être efficace ? Comment ne pas être passif ? Parce que si tu ne fais rien sur les premiers matchs, particulièrement si l’équipe ne tourne pas, tu peux ne plus jouer de la série, ne plus voir le parquet ».

« Il est vraiment bien dans sa peau »

Même s’il a 28 ans et qu’il n’a plus rien à prouver sur son talent de basketteur, DeMarcus Cousins va vivre cette grande première ce week-end. Difficile d’imaginer toute la frustration et l’attente, due à son longue convalescence, que le joueur a pu accumuler au cours de sa carrière et sur l’année écoulée. Avec son expérience, il ne sera pas sujet à la même pression que le jeune Steve Kerr, 29 ans plus tôt. Toujours est-il que personne ne sait comment DMC va réagir face à ce nouveau défi.

À l’aube de sa grande première, tous les voyants sont au vert. De retour depuis trois mois, le pivot a totalement récupéré de sa rupture au tendon d’Achille et a retrouvé son meilleur niveau. « Il est vraiment bien dans sa peau et il est devenu à l’aise avec son nouvel environnement », a souligné Steve Kerr pour qui tout n’a pas été rose avec Cousins cette saison.

Parfois râleur durant la fin de sa rééducation, frustré de ne pas voir les choses avancer comme il l’aurait voulu, « Boogie » a aussi fait preuve de nervosité sur ses premières apparitions ou de lassitude lorsqu’il a encore dû faire face à un temps de jeu restreint, faisant régulièrement part de son mécontentement au staff lorsqu’il faisait son retour sur le banc.

« Je suis nul quand il faut être patient. Et tout ce processus m’a appris à le devenir, même lorsque j’étais en train de me battre contre ça », avait-il concédé à cette époque.

L’apprentissage de la patience

Tout ça est désormais derrière lui. DMC a retrouvé toutes ses capacités physiques et son temps de jeu établi au-dessus des 25 minutes par match lui ont redonné confiance et repères. Depuis le début du mois de mars, c’est un nouveau DeMarcus Cousins qui a prêté main forte au champion en titre.

Ses deux objectifs sur cette fin de saison ont pris le pas sur le reste. Le but était de se préparer pour les playoffs, de tout faire pour briller afin de, pourquoi pas, décrocher un gros contrat, sans doute le dernier gros deal de sa carrière alors qu’il aura 29 ans cet été. Pour y parvenir, il montre un état d’esprit à l’opposé de celui de ses plus jeunes années.

« Il prend la critique et les directives vraiment bien », ajoute Steve Kerr. « Il avait l’air sur les nerfs le premier mois comparé à maintenant. La semaine dernière, j’ai demandé un temps-mort. Il venait de perdre la balle et on avait enchaîné quelques balles perdues. J’étais assez énervé. Mais il n’a fait qu’acquiescer. « Tu as raison, tu as raison, je dois prendre davantage soin de la balle ». C’est ce niveau de calme qu’il faut avoir en playoffs. Parce que la tension est décuplée et il faut être capable de passer au-dessus et simplement faire le boulot ».

Les autres signes de confiance viennent du fait que DMC a brillé dans ses confrontations face aux gros de la conférence et leurs pivots référencés comme Clint Capela, Steven Adams ou Nikola Jokic. De quoi aborder la suite avec espoir.

« Ce road-trip (à Houston puis OKC il y a un mois), c’est là que tout a commencé à tourner pour lui », a expliqué son coach. « C’est l’une des raisons pour lesquelles je pense qu’il va être au top en playoffs, il a fait ses meilleurs matchs contre Houston, OKC, Denver, toutes ces très bonnes équipes qui peuvent nous poser des problèmes avec leurs grands, que ce soit Capela, Adams ou Jokic, des joueurs aux profils très différents, mais très efficaces. Il était à son meilleur niveau contre eux ».

https://www.youtube.com/watch?v=KmZ7qGwKXVg

En défense aussi, l’intéressé a montré toute son implication, affichant un impressionnant 100.2 à l’évaluation défensive sur les 15 derniers matchs. Sur cette période, les Warriors affichaient une meilleure défense lorsqu’il était sur le parquet, s’arrachant notamment au contre et sur des interceptions (1.5 contre et 1.3 interception par match).

« On a très vite réalisé qu’il était vraiment meilleur qu’on le pensait sur la défense du pick-and-roll. Il a un super sens du timing lorsque deux joueurs viennent à lui », poursuit Steve Kerr. « Il joue bien au jeu du chat et de la souris. Même s’il ne saute pas très haut, il reste efficace avec ses grands bras et ses mains actives. Si le ballon arrive dans son champ d’action, que ce soit un gars qui dribble avec, une passe au sol ou si le ballon est exposé, il va mettre la main dessus. C’est intéressant à voir, parce que c’est l’endroit naturel où il faut attaquer dans la ligue, le pick-and-roll avec le pivot adverse. On le fait, tout le monde le fait. Il ressemble à une cible potentielle, mais si tu regardes la vidéo, il s’en sort plutôt très bien ».

Au revoir « Boogie », bonjour DeMarcus

Autant d’éléments qui font que Steve Kerr n’a aucun doute sur la capacité de son pivot à relever le défi. De la même façon qu’il imagine que rien ne pourra le retenir cet été, Golden State ne pouvant lui offrir plus de 6.4 millions de dollars l’an prochain.

« Il est en bonne santé, en confiance et il a fait de nous une meilleure équipe, donc tout le monde a eu ce qu’il voulait », conclut le coach. « Au bout du compte, on n’a pratiquement aucun moyen de le retenir car il s’en tire tellement bien. Il en est conscient, nous aussi. On n’y pense pas pour l’instant, mais le moment venu, on sera triste de le voir partir et je pense qu’il sera triste de partir. Parce que c’est une excellente situation des deux côtés. Il n’y a tout simplement pas d’argent. Quand cet été arrivera, j’espère que ce ne sera qu’après la finale, je serai ravi lorsqu’une autre équipe arrivera pour lui offrir une tonne d’argent. Parce qu’il le mérite. Il a été formidable pour nous. Je vais être heureux pour lui, mais triste de le voir partir. »

Avant d’en arriver là, DeMarcus Cousins semble décidé à aller au bout de ce nouveau challenge. Pour preuve, il ne veut plus qu’on l’appelle « Boogie », surnom qui a tendance à trop lui rappeler ses frasques du passé, lorsqu’il était un élément ingérable, capable de tout envoyer en l’air pour un rien. « Je veux simplement être DeMarcus ».

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