Le Magic confiant avant d’affronter Toronto

11 victoires en 13 matchs, voilà qui en dit long sur le momentum sur lequel surfe Orlando en cette fin d’exercice. Grâce à cet incroyable tour de force bouclé par un solide succès à Charlotte, le Magic s’est propulsé à la 7e place de la conférence Est, évitant ainsi les Bucks au premier tour. Les Raptors ne semblent pas à première vue plus faciles à manœuvrer, si ce n’est que les hommes de Steve Clifford ont un peu plus de certitudes face à Toronto qu’ils ont battu à deux reprises cette saison.

« On a le sentiment qu’on peut jouer n’importe qui : amenez-les nous juste ! » a lancé Aaron Gordon à l’issue de la dernière rencontre de la nuit, reflétant l’état de confiance qui règne au sein des troupes floridiennes à l’aube de cette nouvelle aventure.

Lors de la dernière confrontation entre les deux équipes, il y a dix jours, le coach de Toronto avait avoué qu’Orlando « posait des problèmes » à son équipe. « Ils développent des joueurs, qui en font plus que les autres et les entraînements qu’ils se sont infligés en début de saison sont en train de payer. Il y a du talent, de la profondeur et une volonté de jouer dur ».

Terrence Ross, l’espion vétéran de 28 ans

Parmi les potentiels facteurs X scôté Magic, on retrouve Terrence Ross, l’ancien Raptor qui terrorise ses adversaires depuis quatre matchs (27.2 points en moyenne) avec une dernière pointe à 35 unités à Charlotte, histoire de confirmer sa bonne forme actuelle. Le 24 février dernier, le 6e homme de luxe de Steve Clifford s’était distingué face à son ancienne équipe en scorant 28 points dans la victoire. Nul doute qu’il sera l’un des éléments à surveiller de près pour la franchise canadienne.

Avec ses 31 matchs de playoffs au compteur, Terrence Ross fait d’ailleurs office de vétéran du haut de ses 28 ans au sein de l’effectif floridien qui va découvrir, pour une majeure partie, les phases finales. Et pour lui, l’aspect mental sera primordial.

« On doit étudier comment l’autre équipe va te jouer, connaître tous les joueurs de l’équipe, parce qu’une fois qu’on arrive au deuxième ou au troisième match, ça devient vraiment une affaire personnelle. On doit être prêts à ça. Ça va être un peu différent et l’environnement va être vraiment hostile. On ne peut pas se laisser déstabiliser par ça. On les a plutôt bien joués durant la saison régulière, mais c’est une nouvelle saison qui débute, donc on verra. Les gens ne nous voyaient pas faire les playoffs. Mais qu’est-ce qu’ils en savent vraiment ? »