Sans Kyrie Irving et Al Horford, les Celtics démarrent tout de même sur un bon rythme. Marcus Smart, puis Jayson Tatum punissent de loin, et Robert Williams protège très bien le cercle, pour donner un premier avantage à son équipe (12-5).
Temps mort pour Kenny Atkinson, qui souffle déjà dans les bronches des siens. La réaction est immédiate, et D’Angelo Russell puis Spencer Dinwiddie mettent le bleu de chauffe, et donnent un léger coup de boost aux locaux (14-12). Mais les joueurs de Brad Stevens insistent, et Gordon Hayward prend quelques shoots ouverts pour aider sa formation à prendre ce quart-temps initial (21-17).
Caris LeVert essaye de prendre le jeu à son compte, mais il perd beaucoup trop de ballons et prend de mauvaises décisions en attaque. Russell ne fait pas mieux, et les Celtics creusent un peu plus l’écart, profitant du faible niveau montré par les Nets jusqu’à présent (30-21). Jaylen Brown met une crêpe énorme à Russell sur une pénétration, mais la seconde unité de Kenny Atkinson réagit et réduit l’écart. Le technicien local donne des consignes à son meneur à chaque arrêt de jeu, et les effets se font ressentir progressivement (38-35). Aron Baynes se fait sanctionner pour son jeu un peu trop physique au goût des arbitres, et Joe Harris sort de sa boîte pour sanctionner à 3-points et permettre à la franchise new-yorkaise de terminer la première période en tête au tableau d’affichage (49-48).
Russell, chef d’orchestre et maître artificier
Russell passe la vitesse supérieure dès les premières séquences de la second période, et Brad Stevens n’aime pas du tout ce qu’il voit de la part des ses hommes. L’ancien d’Ohio State régale en attaque, et les Nets prennent leur plus gros avantage de la rencontre jusqu’à présent (57-50). Jarrett Allen y va de son dunk en transition, et les pensionnaires du Barclays Center sautent de joie après les superbes actions de leur chef d’orchestre qui marque 15 points lors des six premières minutes du quart-temps (68-55).
Les Celtics ont la tête sous l’eau et ils encaissent un 27-12 en deux temps, trois mouvements. Morris et compagnie sont hors du coup depuis le début de la seconde période : les Nets ont posé leur patte sur ce match. Côté spectacle, le public en a pour son argent, et il voit ses joueurs prendre quatre possessions d’avance après 36 minutes (82-70).
La seconde unité des locaux entre en jeu pour faire souffler les titulaires, et Ed Davis nettoie tout ce qui traîne dans la raquette. Mais Daniel Theis récupère quelques miettes sous l’arceau, et voici les Celtics qui retrouvent une lueur d’espoir (88-78). Russell, le héros du match, revient sur le terrain et ses coéquipiers suivent leur leader pour mettre de nouveau leurs adversaires dans les cordes. Hayward a beau planter à 3-points, son équipe est trop amorphe et joue sans énergie (102-87).
À l’entrée du money time, les Nets ont le match en main. Jarrett Allen met quelques bâches pour calmer les ardeurs des joueurs du Massachusetts, et Guerschon Yabusele entre sur le terrain. Les Nets ont accompli le premier pas de leur mission « playoffs » et ils s’imposent à domicile face à des Celtics sur courant alternatif (110-96).