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Le duo Horford/Baynes, socle de la défense des Celtics en playoffs ?

Pour relancer une défense de Boston qui tousse, Brad Stevens a remis en place une association entre Al Horford et Aron Baynes, face à Cleveland. Pour préparer les playoffs ?

La titularisation d’Aron Baynes par Brad Stevens ce mardi n’avait rien de vraiment nouveau, l’intérieur australien ayant déjà débuté 11 matchs cette saison (67 la saison passée). Là où le coach des C’s a changé d’approche, c’est qu’il l’a placé aux côtés d’Al Horford, son back-up habituel, pour former sa raquette, au détriment de Marcus Morris.

Les deux joueurs n’ont pourtant pas été épargnés par les blessures et n’ont joué que 95 minutes ensemble cette saison.

Aron Baynes, l’un des meilleurs défenseurs à son poste, selon Marcus Smart

Même s’ils n’ont pas été souvent associés sur cet exercice 2018-2019, Boston affiche un visage intéressant lorsque les deux intérieurs évoluent ensemble, avec notamment une évaluation défensive de 83.9 points encaissés sur 100 possessions lorsqu’ils sont ensemble sur le terrain. Très loin donc des 107 points encaissés sur 100 possessions en moyenne.

« Je crois juste que tout fonctionne avec lui. Je suis là, c’est super, mais il fait tellement de choses pour nous. Il protège le cercle, c’est un défenseur très intelligent et peu importe qui il est, que ce soit Marcus Morris, Guerschon Yabusele, moi, peu importe, j’ai l’impression qu’il rend notre défense meilleure », analyse « Big Al ».

Pour Marcus Smart, Aron Baynes est tout simplement l’un des meilleurs défenseurs de NBA, « particulièrement au poste 5 ».

« Al, c’est Al, il peut faire pléthore de choses », explique-t-il. « Vous avez ces deux gars derrière qui vous surveillent. Ils vous aident à tout voir et sont là pour vous protéger. Ça rend notre travail plus facile car ils peuvent nous dire où nous placer ».

Communication et complémentarité

Même si sa force de dissuasion, son envergure et son impact physique ne peuvent que l’aider, c’est surtout la communication qui est la clé pour former une bonne défense, selon Aron Baynes.

« J’essaie de parler », a-t-il souligné. « Je pense que lorsqu’on essaie de communiquer en tant que groupe, tu peux anticiper des choses différentes. Certains feront des erreurs, d’autres feront de super actions. Si tu arrives à être vocal, en amenant la bonne énergie, alors à de nombreuses reprises tu vas être en mesure de couvrir de façon plus complète ».

Outre le fait que la saison d’Aron Baynes a été perturbée par les blessures (main cassée, entorse à la cheville…), c’est aussi à Brad Stevens de trouver le bon équilibre. « Chaque soir, le challenge est différent », a-t-il précisé. « Lorsque tu vas jouer une équipe qui joue très petit et se projette beaucoup, ce sera plus dur à défendre que face à un cinq plus traditionnel ».

Indiana, deux tests grandeur nature avant le premier tour ?

Face à la paire Love/Thompson des Cavaliers, le choix s’est effectivement avéré judicieux. Mais d’après Marcus Smart, les Celtics gagneraient à réitérer l’expérience contre n’importe quel type d’équipe. Même celles qui jouent « small ball » donc.

« Lorsqu’on joue comme ça, c’est en notre faveur neuf fois sur dix. Ça permet à Al de sortir du périmètre, se sentir plus à l’aise, et il n’a pas à se tuer à la tâche d’un point de vue défensif, parce que c’est Baynes qui assume cette charge. Les deux se complètent bien », poursuit Marcus Smart, qui apprécie la force de dissuasion de son coéquipier. »On a vu à quel point ça a été efficace pour Collin Sexton. Il change le cours du match en forçant les autres à modifier leur tir avant même qu’ils ne touchent le cercle ».

Probables futurs adversaires de Boston au premier tour des playoffs, les Pacers ne sont pas les derniers non lorsqu’il faut mettre de l’impact dans la raquette avec Thaddeus Young, Domantas Sabonis et Myles Turner. À ce moment-là, en fonction des débats, Brad Stevens pourra donc retenter la combinaison.

« On n’a pas beaucoup joué ensemble cette année, mais je pense vraiment que c’est une des forces de notre groupe. On peut le faire, à nous de faire en sorte que ça fonctionne aussi en attaque, et on va le faire ».

Ça tombe bien, les C’s vont avoir l’occasion de s’exercer d’ici la fin de la saison régulière, avec notamment deux duels face à Indiana. Le premier rendez-vous aura lieu demain au TD Garden.

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