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Interview Ian Mahinmi : « La saison la plus difficile de ma carrière »

Malgré la blessure de Dwight Howard, Ian Mahinmi n’a pas beaucoup joué cette saison. Son coach lui préfère Thomas Bryant, et le Normand reconnaît que c’est un défi compliqué après 12 ans en NBA.

Face à Denver, vous êtes tombés les armes à la main face à une équipe qui a su dans les moments importants faire la différence. Avez-vous quand même des regrets ?

C’est un match que l’on peut prendre, c’est certain. Je pense que nous avons fait les efforts tout au long de la rencontre, on a mis des tirs, on a défendu, on s’est battu. Seul petit bémol, ce sont les pertes de balle, mais c’est comme ça. Nous avons joué avec une bonne énergie, et ce n’est pas nécessaire de faire la tête même si perdre ne fait jamais plaisir.

Justement, votre habituel sourire a un peu disparu de votre visage. C’est une saison compliquée d’un point de vue personnel…

Oui, cette saison n’est pas facile pour moi. C’est dur, mais on va dire que c’est un défi personnel sur beaucoup d’aspects. C’est la saison la plus difficile de ma carrière. C’est une expérience au jour le jour puisque je la vis au quotidien. Il y a des hauts et des bas. Il y a des jours où ce n’est pas simple car tout le monde aime jouer et moi je veux avoir un rôle dans cette équipe, sur le parquet. J’essaie de positiver, je veux rester un bon coéquipier, rester impliqué. J’ai un rôle de leader dans ce vestiaire auprès des jeunes. Ne pas jouer et en plus de ça enchaîner les défaites, ce n’est pas facile du tout.

« Une saison compliquée, voire ratée »

En début de saison, Washington faisait office d’outsider dans cette conférence Est… Malheureusement, la saison ne se déroule pas comme prévu.

Il ne faut pas se voiler la face, ne pas se trouver d’excuses. Même si nous avons eu des blessures, ça reste une saison compliquée, voire ratée. Nous n’avons pas atteint les objectifs fixés en début de saison. C’est difficile à admettre et c’est comme ça. Comme je le dis, collectivement et personnellement, c’est très dur et ce n’est pas ce que j’avais espéré.

Avec dix matchs à jouer, est-ce que vous vous projetez déjà sur la saison prochaine ?

Non, il reste 10 matchs, et on se doit de continuer à se battre jusqu’au bout. On va les prendre les uns après les autres, essayer de gagner le plus de matchs possible puis ce sera le moment de faire les comptes. Jouons les 10 matchs et on verra par la suite où nous en sommes.

Cela fait trois ans que vous êtes à D.C., il vous reste un an de contrat. Votre famille est bien ici, vos enfants vont à l’école française ici. Est-ce qu’un déménagement vous fait peur ?

Ce n’est jamais facile les déménagements, mais ça fait partie du métier. Douze ans que je suis dans cette ligue, ce sont les aléas du métier. Si je dois partir, c’est comme ça, tu connais le business… Tu déménages toute la famille…

Deux jeunes de son camp passent la semaine avec lui !

La semaine dernière, deux jeunes de votre camp vous ont rendu visite. Grâce à vous, ils ont pu réaliser un rêve ?

Je pense que c’est important pour nous de redonner un peu à cette jeunesse française ou autre car j’ai aussi mon camp en Afrique. Les deux jeunes MVP sont venus ici à DC, le coach Mo Kanté qui est connu de la Pro A était là, tout comme Frédéric Maurisset mon organisateur de camp, accompagné d’Oscar notre photographe plus les deux jeunes (Titouan et Grégory). Pour eux, c’était un premier match NBA. Le but est de montrer plein de choses, rendre cette expérience inoubliable. Ils ont pu rencontrer Tony Parker, Nicolas Batum, Rudy Gobert. Prendre une photo avec Tony Parker c’est quand même fort ! Dimanche soir, Rudy est venu manger à la maison, les gamins étaient là, ils ont pu manger avec lui, parler avec lui, lui poser des questions. On a passé un bon moment à table avec lui, on a rigolé, ce sont des moments privilégiés et j’espère qu’ils garderont ça en tête toute leur vie.

Des moments qui vous permettent d’oublier cette saison compliquée ?

Je pense que c’est plus large que le simple fait de jouer au basket. Là, on touche des jeunes qui potentiellement peuvent s’en souvenir toute leur vie. Pour moi c’est hyper important. Tu peux oublier la défaite, tu peux oublier le fait de ne pas être entré sur le parquet… Si je donne du plaisir aux gens alors je suis très heureux. Je veux redonner aux gens. Moi aussi, jeune, j’avais des rêves. Pouvoir impacter les jeunes c’est comme on dit ici un « blessing ». J’ai la possibilité de pouvoir aider, d’avoir un impact sur la jeunesse et je le fais avec grand plaisir.

Propos recueillis à Washington

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