C’est évidemment l’une des images fortes de la soirée. Avant le coup d’envoi du Spurs-Heat, Gregg Popovich est allé saluer une dernière fois Dwyane Wade avec un beau cadeau à offrir à l’arrière floridien : un coffret dans lequel se trouvaient les maillots du « Big Three » historique des Spurs, Tim Duncan, Tony Parker et Manu Ginobili.
https://www.instagram.com/p/BvQZc-jnVfO/?utm_source=ig_twitter_share&igshid=1rd3pc9mfhxkj
« Je le savais depuis la présaison, Pop m’avait laissé entendre qu’ils allaient faire quelque chose pour moi ici », racontait Dwyane Wade après la rencontre. Mais c’était cool. Je ne savais pas que ça allait arriver avant le match et j’ai aimé la musique (ndlr : « The Glory » de Kanye West dans laquelle il est évoqué) les vidéos diffusées. C’était vraiment cool. Je leur suis tellement reconnaissant. J’ai une super relation avec coach (Pop) et j’ai apprécié ce qu’ils ont fait. J’ai le plus grand respect pour Duncan, Ginobili et Parker, ces maillots ont de la valeur pour moi. »
Auteur de 11 points et de quelques actions d’éclat (cf. son tir du milieu de terrain pour terminer le 3e quart-temps) dans la victoire des siens, Dwyane Wade a également échangé son maillot avec celui de DeMar DeRozan à l’issue de la rencontre.
https://twitter.com/spurs/status/1108529576060350465
« Un gars qui se souciait plus que du basket »
Cette soirée d’hommages est un bon moyen de marquer le souvenir des affrontements d’antan, notamment la double confrontation en finale NBA, en 2013 puis 2014, marquée par un titre pour chaque franchise et dont Dwyane Wade se souvient très bien.
« C’est certainement une figure emblématique de la ligue », a rappelé Gregg Popovich. « Et pas seulement par rapport à son style de jeu. Il a joué dur, il a joué pour gagner. Il avait une attitude féroce sur le terrain. Mais elle était assortie d’un magnifique sourire et d’une compréhension du monde et de la communauté en dehors du parquet. Je pense que c’est ce qui le rend si spécial : un coéquipier modèle, une personne avec qui tout le monde aimait jouer, un gars qui se souciait plus que du basket. C’est ce qui le rend emblématique à mes yeux. »
Le public NBA n’a plus qu’une dizaine de matches devant lui pour profiter encore de la légende.