Première place, 60 victoires, potentiel MVP et meilleur défenseur : l’appétit dévorant du « Greek Freak »

L’autre MVP de la nuit a encore régalé. Sur le parquet du Heat, Giannis Antetokounmpo a été l’un des déclencheurs du comeback historique réalisé par Milwaukee avec une ligne de stats encore bien garnie : 33 points à 12/19 au tir, 16 rebonds, 9 passes décisives, 2 interceptions et 3 contres, le tout en 35 minutes ! À l’approche de la fin de la saison régulière, tous les voyants sont au vert dans le Wisconsin et l’ailier grec pourrait bien symboliser le brillant exercice des Bucks en raflant deux distinctions individuelles majeures : le titre de MVP et de meilleur défenseur de l’année.

Khris Middleton : « Je ne vois personne l’arrêter »

Pour son coéquipier Khris Middleton, ça ne fait aucun doute, personne ne peut rivaliser avec Giannis Antetokounmpo pour le titre de MVP cette saison, pas même James Harden, qui remet son trophée en jeu.

« Il nous mène à la première place, il fait tout ce qu’il peut pour nous. Quand tu regardes ses stats, notre équipe et comment on gagne… Je crois qu’il est le candidat numéro 1 actuellement, a expliqué au Daily Mail l’un de ses premiers lieutenants. « LeBron est le meilleur joueur du monde d’un point de vue global au niveau de sa carrière et de ce qu’il fait pour la ligue sur et en dehors du terrain. Mais Giannis tend vers cette direction. Il n’a que 24 ans, LeBron est trentenaire. Je crois que Giannis peut devenir un joueur de son style, un Hall Of Famer, un MVP, une légende, un des meilleurs joueurs de l’histoire. Il fait ce qu’il faut pour y arriver et je pense qu’il va le faire. Je ne vois personne l’arrêter ».

Interrogé sur ces potentielles distinctions, Giannis Antetokounmpo a botté en touche, concédant qu’il avait d’autres choses en tête que d’éventuelles récompenses personnelles.

« C’est un super compliment, mais j’essaie de ne pas trop me laisser perturber par ces discussions. J’essaie de ne pas trop y penser. Il nous reste 13 matchs à jouer et les playoffs qui arrivent. Tout ça se fera naturellement. Ma préoccupation principale, c’est d’être prêt mentalement et physiquement pour les playoffs », a rétorqué le « Greek Freak ».

Objectif 60 victoires : « Ce serait exceptionnel »

En attendant les playoffs, les Bucks peuvent réaliser un nouvel accomplissement de choix d’ici la fin de la saison régulière en atteignant la barre des 60 victoires. Il faut remonter à la saison 1980-1981, lorsque Milwaukee était menée par Sidney Moncrief et Marques Johnson pour retrouver un exercice aussi réussi (60 victoires – 22 défaites).

« Dans l’équipe, les joueurs en parlent entre eux, de ces 60 victoires. Mais ce que coach Bud attend en premier de nous, c’est qu’on s’améliore chaque soir, à chaque match, et prendre sérieusement chacun d’entre eux. On ne peut pas faire un grand saut de 50 à 60. On doit d’abord prendre le prochain contre Philly (demain) et penser à la 53e victoire avant la 60e. Mais si on y arrive, ça serait exceptionnel ».

Le meilleur bilan de l’histoire de la franchise (66 victoires – 16 défaites) est en revanche déjà hors d’atteinte. Il date de la saison 1970-1971, marqué par la domination de Kareem Abdul-Jabbar. Cette saison-là, les Bucks étaient allés au bout, décrochant le seul titre NBA de l’histoire de Milwaukee.

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.