Superman fesse les dinosaures

Jason Williams a rejoué. Tout comme Earl Clark ou encore Quentin Richardson. Cela est la preuve irrémédiable que le Magic a eu la partie facile face à Toronto. Normalement réduit à une rotation à huit, Van Gundy s’est permis des largesses durant cette rencontre.

Howard, « un géant parmi les lycéens » (dixit Ryan Anderson) (31 points, 19 rebonds) a outrageusement dominé la rencontre. Au final, une victoire « blowout » (112-72 : +40 !).

Dwighty the Almighty

Depuis plusieurs matchs, Superman tend à multiplier les prouesses. Auteur hier soir de son 31ème double double de la saison, Howard a également réalisé son 3ème match sur les cinq derniers à plus de 30 points. Une véritable montée en puissance qui laisse à penser que le Magic a encore une belle marge de progression. Non content de dominer au scoring, Dwight avait décidé d’écraser ses adversaires aux rebonds, et offensifs particulièrement. Il en capta 9 soit 5 de moins que l’équipe entière de Toronto. Mais au total, avec ses 19 prises, il dépasse les stats cumulées du cinq de Toronto.

Un « géant parmi les lycéens » hier soir

«  Il n’y a pas eu beaucoup d’équilibre en attaque, la balle était perpétuellement envoyé poste bas pour Dwight. Mais enfin, si on nous laisse des paniers faciles près du cercle, pourquoi nous priver de cette option ? » commentait SVG.

La remarque la plus impressionnante nous venait de Gilbert Arenas (7 points, 7 passes dans le match) :

« La plupart des jeunes intérieurs de Toronto semblaient être effrayés par Dwight. »

Toronto à la ramasse

S’ils étaient à 4 petits points derrière durant le troisième quart, la fin de match était complètement à l’avantage du Magic. Howard scorait à loisir : 17 points dans la période. Ryan Anderson qui se régale sur les huit derniers matchs (16 points de moyennes en 25 minutes) était encore le détonateur numéro 1 en sortie de banc (21 points plus 10 rebonds). Redick pointait à 12, Bass à 10 et le compte des Raptors bien réglé.

Bargnani résumait la situation :

« On joue mal en ce moment. Après chaque match, on dirait qu’on joue encore pire. Il faut qu’on arrive à arrêter cette tendance, et jouer en équipe. »

Avec des pourcentages pitoyables (35 % à deux points, 26 % à trois points), les Raptors sont effectivement dans les choux. Ils se prennent une gifle dans le dernier quart (39-15) qui ne fait qu’ajouter à l’outrage de ce match. Espérons pour eux qu’ils ne tomberont pas plus bas. Mais 40 points d’écart : Outch !