Pour un premier match avec leur nouvel effectif, les Sixers pouvaient difficilement trouver adversaire plus redoutable que Denver, même si les Nuggets étaient privés de Gary Harris et Paul Millsap.
C’était donc parfait pour déjà se jauger et surtout observer les premiers pas de Tobias Harris. Et l’ancien ailier des Clippers a rendu une copie propre, de 14 points à 50% de réussite, 8 rebonds et 3 passes en 32 minutes dans une rencontre visiblement très agréable à vivre pour le principal intéressé.
Un cinq majeur impressionnant
« C’était incroyable », a réagi Harris. « Sérieusement, on ne peut pas demander plus. Obtenir une telle réaction des fans, ça veut dire beaucoup. Ça fait du bien d’être apprécié ainsi. J’étais simplement assis, à me dire : ‘Wow’. C’était fun. »
Avec son joli cinq majeur (Ben Simmons, JJ Redick, Jimmy Butler, Tobias Harris et Joel Embiid), Philadelphie a dominé, malgré un temps de jeu limité ensemble. En seulement 17 minutes, les titulaires ont inscrit 14 points de plus que Denver.
Déjà dominateurs en début de match avec des transitions tranchantes et une équipe de Denver maladroite, les Sixers ont ensuite fait la différence dans le « money time ». Un 14-7 passé en quatre minutes, alors que les Nuggets étaient encore victimes d’une panne offensive.
« On a beaucoup d’options, de polyvalence et on a vu des bribes dans le money-time où chacun a réussi une action importante », explique J.J Redick, particulièrement chaud avec 34 points à 11/15 au shoot.
De belles promesses
Pourtant, Joel Embiid, malade, n’était pas dans un grand soir (4/17 au tir) et Ben Simmons a encore besoin de repères avec ses nouveaux coéquipiers. Le meneur a en effet perdu neuf ballons. La formation de Brett Brown n’a pas encore réussi à s’entraîner pour intégrer les nouveaux arrivants et un équilibre est toujours à définir et affiner.
Il y a donc, et c’est normal mais aussi effrayant pour la concurrence, une grosse marge de progression pour cette équipe d’ici le printemps. Mais cette victoire contre Denver est déjà un excellent signe. Le second étant l’attitude de Tobias Harris.
« Après le match, quelqu’un m’a écrit un message et m’a envoyé une vidéo de moi, avec le sourire aux lèvres après une action », raconte Tobias Harris. « Il m’a écrit que c’était la première fois que je souriais dans un match. Et ce n’est pas faux. C’était cool et je me suis amusé. Vraiment. »