En pleine sinistrose, les Bulls sont conscients de ne pas attirer les free agents

Même si les Bulls ont bougé ces derniers jours, Chicago n’a pas connu de tremblement de terre puisque seuls Otto Porter Jr. et Timothé Luwawu-Cabarrot sont arrivés, quand Bobby Portis et Jabari Parker sont eux partis.

Cela ne va pas bouleverser la ligue ni même placer les Bulls en bonne position pour recruter du lourd cet été.

« On essaie d’être de la partie », déclare John Paxson, vice-président de la franchise. « On était dans le coup en 2010 quand LeBron James et les autres étaient disponibles. On n’a pas réussi à les recruter, mais on était de la partie comme New York le sera cet été, j’en suis sûr. Nous, on n’est pas à ce niveau. »

John Paxson ne prend pas le risque d’annoncer un calendrier.

La reconstruction permanente

« Est-ce une claque ? Non, je ne vois pas cela comme ça. On espère que notre travail actuel va nous permettre d’arriver à ce point. On aspire à ça. On croit aussi que la Draft est très importante pour se construire. Je suis confiant, car on l’a déjà fait par le passé. On sait que c’est douloureux pour nos fans. Il faut rester patient. »

Comment s’y prendre dès lors pour avancer les pions nécessaires à la venue d’un free agent ?

« On va avoir un haut choix de Draft en juin, un second tour aussi et avec l’argent disponible, on veut cibler des vétérans qui pourront s’adapter à nos équipes et aider les jeunes », annonce l’ancien meneur de la franchise. « C’est l’objectif de la reconstruction : trouver les bons vétérans et leaders pour le vestiaire. »

Ainsi qu’éviter les erreurs de casting comme avec Jabari Parker : « On assume la responsabilité de tous les mouvements qu’on effectue », conclut John Paxson, qui a également annoncé qu’il souhaitait conserver Jim Boylen pour la saison prochaine.