Anthony Davis a donc annoncé aux Pelicans qu’il ne prolongerait pas, et son agent Rich Paul a ensuite expliqué à la presse qu’un échange avait été demandé. Forcément, l’ambiance était particulière ce lundi au centre d’entraînement de l’équipe.
L’intérieur a toutefois refusé de répondre aux questions sur la situation, laissant Jrue Holiday et Alvin Gentry tenter de mettre de l’ordre dans le chaos. Le coach a ainsi expliqué avoir discuté avec son joueur, assurant que ce dernier est prêt à finir la saison en Louisiane si aucun trade ne se formalise d’ici la « trade deadline » du 7 février. Pour ce qui est de la position officielle du club, le coach a simplement répondu à la presse qu’un communiqué serait publié plus tard.
C’est via ESPN qu’on peut le découvrir… et il ne manque pas de mordant.
« Le week-end dernier, les représentants d’Anthony Davis nous ont informés qu’Anthony Davis ne souhaitait pas signer de prolongation de contrat avec notre équipe et ont donc demandé un échange. Bien que nous soyons déçus de cette décision, la priorité absolue de notre organisation est d’apporter un titre NBA à notre ville et à nos fans, en construisant notre équipe pour un succès à long terme. En ce qui concerne les discussions spécifiques d’un transfert, nous le ferons selon notre calendrier. Un calendrier qui a du sens pour notre équipe et qui ne sera pas dicté par les conditions extérieures. Nous avons également demandé à la NBA d’appliquer strictement les règles de « tampering » concernant cette transaction. »
Si les Pelicans évoquent leur « calendrier » et s’opposent aux « conditions extérieures », c’est parce que cette demande de départ, à quelques jours de la « trade deadline » du 7 février, semble tellement calculée pour forcer un transfert vers les Lakers (en position de force étant donné que les Celtics sont bloqués par le contrat de Kyrie Irving) que ça en est forcément suspect.
Depuis qu’Anthony Davis avait rejoint Rich Paul, la franchise craignait bien que l’agent de LeBron James ne mette en place des manoeuvres de ce type, et toute la chronologie depuis l’appel du pied de LeBron James dans la presse ne laisse guère de doutes sur le fait que le King et son entourage tentent de forcer la main de la franchise. D’où la référence également au « tampering » du communiqué de presse, même s’il sera difficile pour la NBA de prouver quelque chose.
Dans tous les cas, La Nouvelle-Orléans indique bien qu’il n’est pas question qu’on lui impose un trade, et que la franchise est prête à attendre l’été prochain pour faire monter les enchères, en attendant surtout que les Celtics puissent se positionner.