Les Nets confirment leur domination sur « Big Apple »

Pendant trois quart-temps, les deux équipes se sont rendu coup pour coup, mais les Nets ont mis un coup d’accélérateur dans un dernier quart-temps à sens unique pour s’imposer 109-99. Présent dans le cinq de départ, Frank Ntilikina a tenté de bien faire jouer son équipe, tout en étant précieux en défense sur D’Angelo Russell. Au final, c’est le banc des Nets qui fait la différence avec Shabazz Napier (18 points) pour suppléer Spencer Dinwiddie, Ed Davis (17 points et 16 rebonds) et l’étonnant Theo Pinson (19 points).

Le début de match des Knicks est parfait. Agressifs des deux côtés du terrain, les hommes de David Fizdale attaquent ce premier quart-temps de la meilleure des façons. Auteur de 12 des 20 premiers points de son équipe, Noah Vonleh s’amuse littéralement de Jarrett Allen. En l’obligeant à défendre loin du cercle, il peut profiter de sa vitesse de drive pour prendre le dessus (20-12) sur son adversaire.

Titulaire en lieu et place d’Emmanuel Mudiay, blessé, Frank Ntilikina profite de l’opportunité pour montrer à son coach qu’il a largement les capacités pour débuter les rencontres. Offensivement, il n’hésite pas à prendre sa chance, à l’image de son tir dans le trafic. Défensivement, il pose de gros soucis à D’Angelo Russell. Comme leur meneur, les Nets souffrent et l’absence de Dinwiddie n’aide pas des Nets en manque de créativité et de spacing.

Entrée au soutien de Ntilikina, Trey Burke apporte toute sa vitesse de pénétration à l’attaque des Knicks. Après 12 minutes et malgré le tir de Russell au buzzer, New York mène assez facilement (37-30).

Du très bon New York pendant 20 minutes

Kenny Atkinson tente par tous les moyens de réveiller ses troupes mais, pour l’instant, ses joueurs manquent d’agressivité. À l’inverse, les joueurs de « Big Apple » ne se posent pas de question en attaque, dans un Barclays Center assez silencieux. L’énergie de Mitchell Robinson, le talent de Burke ou l’expérience de Courtney Lee permettent aux Knicks de garder les commandes de cette partie (53-43).

Et pourtant, petit à petit, les coéquipiers de Frank Ntilikina vont baisser en intensité à l’approche de la mi-temps. Shabazz Napier endosse le rôle de Dinwiddie en sortie de banc et son duo avec Theo Pinson est dévastateur. Les deux pistoleros ramènent les Nets dans cette partie grâce des tirs à longue distance en première intention.

Nettement plus agressifs en défense et plus tranchants en attaque, les Nets ont refait leur retard dans cette fin de second acte. Dès qu’ils jouent plus vite en attaque, ils sont redoutables. À la pause, les deux équipes sont coude à coude (60-60).

Le réveil au bon moment de D’Angelo Russell

Les deux équipes montrent de belles choses dans ce 3e quart temps. Pas dans un grand soir, D’Angelo Russell tente quand même de bien faire jouer son équipe. En face, Tim Hardaway Jr et Noah Vonleh assument le scoring (71-71). Mais petit à petit, l’apport du banc des Nets commence à faire la différence. Comme lors de la première période, Napier, Pinson et désormais Hollis-Jefferson prennent leurs responsabilités au bon moment (85-77). Mais Trey Burke et Alonzo Trier refusent de voir ce New York si séduisant sombrer. Les deux arrières profitent de leur vitesse et de leur adresse pour maintenir les Knicks à flot. Tout va se jouer dans les 12 dernières minutes (87-82).

Le début de 4e quart temps d’Ed Davis est tonitruant. L’intérieur de Brooklyn marche sur la raquette adversaire. Auteur de deux gros dunks sur transition puis sur une passe de Hollis-Jefferson, Davis met son équipe sur orbite (94-84). Inexistant pendant trois quarts-temps, mais débarrassé de Frank Ntikilina limité par les fautes, D’Angelo Russell plante deux tirs à primés coup sur coup et Pinson profite d’un oubli défensif adverse pour scorer sur une coupe ligne de fond (103-87).

New York n’a plus de solutions en attaque, malgré toute la bonne volonté de Vonleh ou Burke. Dominés aux rebonds, les hommes de Fizdale ont manqué de combativité dans ce dernier quart-temps et ils laissent les Nets filer vers une 3e victoire dans le derby (109-99). Cette saison, les princes de la ville sont bien du côté de Brooklyn.

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