Physiquement, Bradley Beal a changé de catégorie

Joueur élégant et fragile par le passé, Bradley Beal n’est pas le plus physique, ni le plus athlétique des extérieurs de la ligue. Ses qualités sont davantage techniques, portées sur la fluidité et le shoot de loin.

Mais cette saison, l’arrière des Wizards semble déterminé à utiliser son corps le plus possible. En l’air ou sur le parquet puisqu’il est souvent au sol.

« Je viens d’une famille de footballeurs (américains) », nous apprend-il. « Je ne pense pas que ça les dérange quand je tombe. Ils s’attendent à ce que je me relève. Les fans ont peut-être peur, mais s’il n’y a rien de cassé, alors je joue. »

Comment se traduit concrètement cette volonté ? Par les chiffres notamment. Jamais Bradley Beal n’a jamais autant shooté près du cercle (27% de ses tirs sont pris à moins d’un mètre), preuve qu’il est agressif. De plus, il a déjà dunké 27 fois en 42 matches et avec 13 alley-oop, il a battu son record en carrière dans ce domaine.

Un leader par l’exemple

« Je ne dunke pas très souvent car, sinon, je serais au sol constamment. Je dois faire un effort pour en produire plus. J’essaie d’aller au panier car je sais que je peux finir près du cercle. Parfois, cela demande un dunk, mais il faut atterrir avec contrôle. »

Enfin, autre domaine où il faut faire don de son corps : les passages en force. Avec dix cette saison, le All-Star est le dixième joueur le plus prolifique de la ligue. « Ça ne me dérange pas de provoquer des passages en force, je suis un joueur physique », estime-t-il. Dernièrement, il n’a d’ailleurs pas hésité à se présenter devant un gros morceau, Joel Embiid. Il n’a pas obtenu le coup de sifflet, mais c’est un bel exemple pour ses coéquipiers.

« J’aurais été effrayé de tenter un passage en force face à lui, c’est un monstre. C’est bien de voir un joueur qui possède autant de responsabilités en attaque se donner en défense comme ça. Ça en dit long sur son leadership », raconte Tomas Satoransky. « Quand il fait des trucs comme cela, des deux côtés du terrain, c’est contagieux », conclut Trevor Ariza.

Bradley Beal				Pourcentage			Rebonds
Saison	Equipe	MJ	Min	Tirs	3pts	LF	Off	Def	Tot	Pd	Fte	Int	Bp	Ct	Pts
2012-13	WAS	56	31	41.0	38.6	78.6	0.8	3.0	3.8	2.4	2.0	0.9	1.6	0.5	13.9
2013-14	WAS	73	35	41.9	40.2	78.8	0.7	3.0	3.7	3.3	2.1	1.0	1.8	0.2	17.1
2014-15	WAS	63	34	42.7	40.9	78.3	0.9	2.9	3.8	3.1	2.2	1.2	2.0	0.3	15.3
2015-16	WAS	55	31	44.9	38.7	76.7	0.7	2.7	3.4	2.9	2.1	1.0	2.0	0.2	17.4
2016-17	WAS	77	35	48.2	40.4	82.5	0.7	2.4	3.1	3.5	2.2	1.1	2.0	0.3	23.1
2017-18 ☆	WAS	82	36	46.0	37.5	79.1	0.7	3.7	4.4	4.5	2.0	1.2	2.6	0.4	22.6
2018-19 ☆	WAS	82	37	47.5	35.1	80.8	1.1	3.9	5.0	5.5	2.8	1.5	2.7	0.7	25.6
2019-20	WAS	57	36	45.5	35.3	84.2	0.9	3.3	4.2	6.1	2.2	1.2	3.4	0.4	30.5
2020-21 ☆	WAS	60	36	48.5	34.9	88.9	1.2	3.5	4.7	4.4	2.3	1.1	3.1	0.4	31.3
2021-22	WAS	40	36	45.1	30.0	83.3	0.9	3.8	4.7	6.6	2.4	0.9	3.4	0.4	23.2
2022-23	WAS	50	34	50.6	36.5	84.2	0.8	3.1	3.9	5.4	2.1	0.9	2.9	0.7	23.2
2023-24	PHX	53	33	51.3	43.0	81.3	1.0	3.4	4.4	5.0	2.4	1.0	2.5	0.5	18.2
2024-25	PHX	53	32	49.7	38.6	80.3	0.6	2.7	3.3	3.7	2.6	1.1	1.9	0.5	17.0

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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