Toujours privés de LeBron James et Rajon Rondo, les Lakers s’imposent face aux Pistons beaucoup plus facilement que le score final ne le laisse entendre (113-100).
Avec une envie de partager la balle (30 passes décisives), les Lakers se sont reposés sur six joueurs émargeant à dix points ou plus. Dont le grand bonhomme de cette partie, Kyle Kuzma, auteur de son meilleur match en carrière (41 points).
Detroit flanche devant Kyle Kuzma
Detroit avait pourtant une furieuse envie de victoire ce soir. Toujours dans la course aux playoffs à l’Est, « Motown » vient de perdre cinq de ses six dernières sorties. Pour relancer le moteur, les Pistons peuvent compter sur un Blake Griffin beaucoup plus inspiré lorsqu’il s’agit d’attaquer le cercle, plutôt que de scorer de loin. À l’instar de son leader, qui termine avec un étonnant match sans aucun rebond (une première en carrière), Detroit déraille derrière l’arc. Exception faite à Langston Galloway qui vient compenser le non-impact d’Andre Drummond en attaque, alors qu’il moissonne aux rebonds.
Au contact jusqu’à la pause (55-47), Detroit commence à perdre le fil de la rencontre dans le troisième acte. La faute à un Kyle Kuzma intenable. Déjà auteur d’une solide première période avec près d’une vingtaine de points, l’ailier délaisse les autres secteurs du jeu pour se consacrer au « scoring ». Son 3e quart-temps est une merveille du genre : un premier tir à 3-points avec la faute, puis un second, puis un troisième sans la faute. L’ailier score… 22 points dans cette période !
Impeccable Michael Beasley
Ce festival permet aux locaux de prendre une dizaine de points d’avance avant le dernier quart-temps. Luke Walton envoie alors ses remplaçants, dont Ivica Zubac, préféré à Tyson Chandler dans la rotation, pour faire souffler ses titulaires. Une bonne idée car son équipe assoie son avance assez tranquillement. L’homme clé dans ce passage s’appelle Michael Beasley. Surprenant de lucidité en attaque, l’ailier, qui fête son 30e anniversaire, alterne parfaitement entre ses nombreuses finitions et quelques séquences de création bien senties.
Son envie de partager le ballon est contagieuse, si bien que les Lakers prennent sans prévenir une vingtaine de points d’avance. Detroit a beau renvoyer ses titulaires, Lance Stephenson s’assure de faire tourner le jeu pour ses coéquipiers, dont Kentavious Caldwell-Pope, auteur d’une nouvelle bonne sortie. Le Staples Center peut ainsi se concentrer sur le dernier enjeu de la partie en scandant des « We Want Tacos », à condition que leurs favoris maintiennent les Pistons sous la barre des 100 points. Mais le « vilain » Bruce Brown Jr. n’entend pas leur faire ce plaisir ce soir…
Solide victoire de ces Lakers (23 victoires – 19 défaites) qui se déplacent dans l’Utah, un concurrent direct, vendredi. Les Pistons (17 victoires – 22 défaites) jouent en « back-to-back » à Sacramento avant le retour de Blake Griffin face aux Clippers.
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.