Privé de passeport par la Turquie, suites à ses critiques de Recep Erdogan, et même menacé d’emprisonnement, Enes Kanter ne peut pas voyager, et il n’accompagnera donc pas les Knicks à Londres, pour leur match du 17 janvier face aux Wizards.
« Malheureusement, je ne peux pas y aller à cause de ce dingue, le président turc », explique-t-il ainsi. « Il y a une chance que je me fasse tuer là-bas. C’est pour ça que j’en ai parlé aux dirigeants des Knicks et que je n’irai pas à Londres. C’est triste parce que tout ça affecte ma carrière, alors que je veux être sur le terrain pour aider mon équipe à gagner. Mais à cause de ce dingue, ce maniaque, ce dictateur, je ne peux même pas faire mon travail. C’est triste. »
Du côté des Knicks, on explique qu’Enes Kanter fait face à des soucis de visa, la Turquie cherchant à l’extrader pour son soutien à l’opposant Fethullah Gulen. S’il s’envole pour Londres, il n’est pas certain qu’il puisse rentrer aux Etats-Unis…
Mais l’intérieur turc répète qu’il craint vraiment pour sa vie, même sur le sol britannique.
« Oh oui, ils ont des tas d’espions là-bas. Je pourrais être tué très facilement. Ce serait une situation très moche. »