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« Phénoménal », « incroyable », « unique »… Les Warriors se prosternent devant James Harden

Trois heures avant de voir James Harden assassiner son équipe dans les dernières secondes d’un match qu’elle avait pourtant solidement en main, Steve Kerr avait couvert le MVP d’éloges.

« Il y a certains joueurs qui changent la manière de jouer en NBA. Allen Iverson en fait partie. Il a changé la façon dont les joueurs dribblent. Les jeunes joueurs les prennent en exemple, tous les joueurs les regardent. James Harden fait partie de ces joueurs, » lance-t-il. « Il a changé la façon avec laquelle les joueurs provoquent des fautes, c’est le meilleur joueur de la ligue dans ce domaine. Il faut être unique et spécial pour littéralement changer la façon dont toute la NBA joue et appréhende un match. Et James a réussi à faire ça avec sa capacité à chercher le contact et à aller sur la ligne des lancers-francs. »

Steve Kerr : « Il met un tir impossible ! »

Les Warriors ont pourtant fait preuve de rigueur pour minimiser les passages de James Harden aux lancers, le limitant à 9 tentatives, soit deux de moins que sa moyenne de la saison, et trois fois moins que lors de son dernier match face à Memphis.

Steve Kerr, Stephen Curry et Draymond Green étaient tous les trois satisfaits de cette statistique, pointant du doigt l’expérience que Golden State a engrangée lors de ses nombreux duels face aux Rockets lors des dernières saisons. Ils peuvent également se féliciter d’avoir limité James Harden à 40% de réussite aux tirs. Mais en laissant Houston recoller au score en quatrième quart-temps, ils ont ouvert la boite de Pandore. À l’image du sac à main de Mary Poppins, l’arsenal offensif de James Harden est un puits sans fond et c’est bien son talent qui a fait la différence dans les moments les plus cruciaux du match.

« C’est le maitre de l’isolation, du step-back à 3-points, et pour provoquer des fautes, » concédait Steve Kerr après le match. « Il met un tir impossible à la fin. Juste une performance incroyable. Donnez-lui tout le crédit qu’il mérite ! »

Clint Capela : « J’ai jamais vu ça, c’est dingue ! »

En regardant la feuille de match, un chiffre saute aux yeux. Les 23 tentatives à 3-points de James Harden. Vingt-trois ! Pour vous donner un ordre de comparaison, Kevin Durant a pris 23 tirs pendant tout le match. Évidemment, en l’absence de Chris Paul et d’Eric Gordon, James Harden a carte blanche et il n’hésite pas à en profiter.

« James Harden a pris 23 tirs à 3-points ce soir. Ça fait beaucoup de 3-points… » s’exclamait KD. « Entre ce total, son temps de jeu, et le nombre de fois où il a la balle entre les mains, vous vous attendez à ce qu’il score. C’est un joueur phénoménal. Mais 23 3-points… 22 ont dû être des step back. C’est dur à défendre. »

Sur ce point, Draymond Green en voulait lui à la défense de Golden State en deuxième mi-temps.

« On l’a laissé se mettre en rythme en deuxième mi-temps. Avec lui, l’objectif est de le forcer à jouer à l’intérieur de la ligne à 3-points. On l’a fait en première mi-temps, pas en deuxième. Mais c’est pour ça qu’il est le joueur qu’il est. Il va chercher tous les tirs dont il a envie » explique-t-il.

« On a le meilleur attaquant du monde donc on essaie juste de lui laisser le champ libre »

Mike D’Antoni partageait l’avis de son adversaire. « Il peut se créer tous les tirs qu’il souhaite. Je ne pense pas qu’on ait déjà vu une combinaison d’une telle palette offensive et d’une telle explosivité. » Après le match, James Harden a d’ailleurs pris le temps d’expliquer pourquoi il est si difficile à défendre.

« Une fois que je crée cet écart, vous ne pouvez rien faire. Vous devez soit me laisser tirer, soit faire faute en touchant mon coude ou courir sous mon tir pour me gêner, » décrit-il. « Il n’y a pas grand chose à faire. KD m’a bien contesté deux fois avec ses long bras mais ça me force à mettre plus d’arc sur mon tir et j’ai réussi à mettre des tirs de cette façon. Donc même face à une défense aussi polyvalente que la leur, ça ne change rien pour moi. Je prend mes tirs, j’attaque le cercle, je prends mes step back avec confiance et j’en accepte les conséquences. »

Cette nuit les conséquences étaient dures à encaisser pour Golden State. Face à trois des meilleurs shooteurs de la planète, c’est James Harden qui est sorti vainqueur de ce duel de pistoleros et ses adversaires ne pouvaient que s’incliner. « Il faut lui tirer notre chapeau, » concédaient Stephen Curry et Kevin Durant. « Il a mis des tirs difficiles, en particulier celui à la fin du temps réglementaire et celui à la fin de la prolongation. »

Si James Harden préférait botter en touche sur l’importance de ce dernier tir, Clint Capela nous confiait lui volontiers que c’était peut être le tir le plus dingue qu’il ait jamais vu son coéquipier marquer. « Sur deux défenseurs, ici, pour gagner le match ! J’ai jamais vu ça, c’est dingue ! » Austin Rivers quant à lui optait pour l’ironie. « Je ne sais pas quoi vous dire, je n’ai jamais pris ce genre de tir auparavant. Je n’ai aucune idée de ce que ça fait de tirer sur trois mecs. »

Pour Mike D’Antoni, la stratégie en fin de match avec un joueur comme James Harden est simple. Très simple. « C’est toujours un bon tir, » dit-il avec un grand sourire. « J’ai entière confiance en lui et il me l’a prouvé encore et encore. Nous avons le meilleur attaquant du monde donc on essaie juste de lui laisser le champ libre. »

Propos recueillis à Oakland.

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