Phoenix : Devin Booker veut croire à un déclic

Personne n’y croyait plus mais voilà que les Suns sont sur une série de cinq victoires en sept matchs. Contre des formations dans le dur (New York et Orlando), à la lutte pour les playoffs (Dallas et Minnesota) et même candidate aux Finals (Boston).

Septième attaque de la ligue sur la période, la franchise est aussi dixième en défense (3e au nombre d’interceptions, 4e pour les contres), à croire qu’elle s’approche enfin de son potentiel. Devin Booker veut y croire en tout cas.

« Il suffit parfois que certaines équipes se retrouvent sur la même longueur d’onde. Je me souviens de Miami l’an passé, qui a trouvé la sienne et a gagné quinze victoires de suite quelque chose comme ça. »

C’était en janvier 2017, il y a deux saisons, et le Heat avait gagné 13 fois de suite pour relancer complètement son exercice et finir la saison en trombe. Une série qui a aussi changé l’histoire récente de la franchise en terme de décisions en interne.

« On ne sait jamais quand une équipe sera sur la même longueur d’onde »

Les Suns ont eux tenté beaucoup de choses ces dernières années. Cet été, ils ont recruté un entraîneur prometteur et ont récupéré le premier choix de la dernière Draft, sans résultats immédiats. Mais ça a donc changé en décembre, pour le plus grand bonheur du patient Devin Booker, qui avait quand même déclaré qu’il n’y avait plus de temps à perdre.

« On ne sait jamais quand une équipe sera sur la même longueur d’onde. Il y a un ajustement qui commence à porter ses fruits, ou un nouveau joueur qui arrive comme Kelly Oubre Jr., et ça provoque un déclic. »

Le transfert de Trevor Ariza a peut-être permis aux Suns de tourner une page pour en écrire une nouvelle effectivement, d’autant que celui qui le remplace est très bon, avec ses 15 points de moyenne en quatre matchs, un joli 9/19 de loin, et une défense toujours aussi intéressante.

« Il est le présent, et le futur de notre franchise »

Deandre Ayton n’est pas non plus étranger à cette bonne période, lui qui est devenu le premier rookie depuis Blake Griffin en 2010 à enchaîner trois matchs de suite à plus de 20 points et 15 rebonds. Depuis 15 jours, il défend beaucoup mieux, et il lit mieux les pick-and-roll adverses. Il est aussi mieux servi dans une attaque plus variée et patiente.

Mais c’est surtout le retour de Devin Booker de blessure qui a changé la donne : l’arrière tourne à 30.6 points et 8 passes sur ses six derniers matchs. Et hier soir, c’est lui qui a porté Phoenix toute la partie avant que T.J. Warren n’achève Orlando.

« C’est le descriptif du travail de Devin, c’est ce qu’il nous apporte », explique Igor Kokoskov chez l’AzCentral. « Il est le présent, et le futur de notre franchise. Qu’importe ce qu’il décide de faire avec notre projet, c’est ce qui arrivera. »

Et visiblement, il avait décidé pendant sa convalescence que Phoenix ne serait plus lanterne rouge de NBA, un premier objectif atteint la nuit dernière.