Dans l’attente de ses premières minutes, Lonnie Walker IV apprend le système Spurs

Absent plusieurs mois après une déchirure d’un ménisque lors de son premier match de présaison avec les Spurs, Lonnie Walker IV a profité de son passage en G-League à Austin pour retrouver le goût de la compétition.

En neuf matchs dans la ligue mineure, l’arrière a ainsi compilé 14.8 points en 25 minutes par match en moyenne, et cette nuit, il était pour la première fois sur la feuille d’un match NBA.

« La première année, il ne s’agit que d’être une éponge »

Rappelé par San Antonio, il n’a cependant toujours pas disputé la moindre minute sous le maillot de la franchise texane et a regardé la victoire des siens face aux Nuggets depuis le banc. Malgré l’envie de jouer, le rookie préfère relativiser.

« Tout le monde espère toujours plus. C’est une saison rookie, on ne peut pas se comparer aux autres », a-t-il expliqué au San Antonio Express-News. « C’est comme une course de chevaux : il faut savoir rester sur son couloir de piste. Tôt ou tard, je verrai la lumière au bout du tunnel. Que ce soit maintenant, la saison prochaine ou celle d’après, ce n’est qu’une question de temps avant que les gens comprennent qui je suis. Je ne suis pas dans l’urgence. La patience est la clef. Je suis content d’être avec l’équipe, de pouvoir communiquer avec eux. C’est tout ce dont je me soucie. La première année, il ne s’agit que d’être une éponge et d’essayer d’être le meilleur joueur possible. »

Dans l’attente d’un appel de Gregg Popovich, le 18e choix de la Draft prend donc soin d’étudier le jeu de son équipe et d’encourager ses coéquipiers du banc, une manière de se fondre dans une équipe constituée en grande partie de vétérans.

« Si on voit un coéquipier faire une belle action ou un gros stop défensif, on crie et encourage. Il s’agit d’être un bon coéquipier pour les autres, de continuer d’amener de l’énergie. Il faut regarder tout le monde, les matchs, les meneurs, les arrières et voir ce que je peux apprendre afin de m’améliorer », dit-il sans oublier sa volonté de fouler le terrain. « Si mon nom est appelé, je suis prêt à saisir cette opportunité. »