Toujours pas à 100%, DeMarcus Cousins doit prendre son mal en patience

DeMarcus Cousins a beau violemment « postériser » Kevin Durant à l’entraînement, le pivot des Warriors n’est toujours pas prêt à un retour sur les parquets. La recrue des Warriors est bien autorisée aux entraînements avec contact, à des conditions de jeu classiques avec l’équipe G-League ou encore à des un-contre-un rugueux avec Draymond Green par exemple.

Mais on ne connait toujours pas de date de retour. « Nous sommes presque en 2019, l’horloge commence à tourner… », semble s’impatienter une source citée par The Athletic. L’intéressé confirme les difficultés de cette longue rééducation.

« C’est beaucoup de jours douloureux. Il y a des jours où j’ai vraiment mal. Je travaille beaucoup sur le bas du corps. Donc j’ai parfois l’impression que mes jambes sont des blocs de ciment et que je peux à peine bouger. Alors que d’autres jours, j’ai l’impression d’être une plume sur le terrain. »

Une impression visuelle confirmée par son partenaire Shaun Livingston, lui aussi passé par une longue réhabilitation après une grave blessure : « Parfois, on dirait qu’il carbure. D’autres fois, qu’il boitille, qu’il a un frein. Je peux vous dire que c’est frustrant de ne pas pouvoir se déplacer comme on le souhaite, je suis passé par là. »

« La rééducation peut être quelque chose de solitaire », poursuit Stephen Curry, pour qui le retour de DeMarcus Cousins sera le synonyme du démarrage d’une nouvelle saison. « Tu suis ton propre agenda, avec l’impression qu’il n’y a personne autour de toi, juste le panier et toi qui veux jouer au basket. Tu ne peux quasiment pas voir la lumière au bout du tunnel. »

Pouvoir suivre le rythme des Warriors

Ce sentiment existe bien chez DeMarcus Cousins, qui se dit frustré de devoir répéter chaque jour le même genre d’exercice. Le pivot sait pourtant qu’il se doit d’être à 100% opérationnel car le jeu des Warriors exige d’être en mesure de suivre un jeu rapide, tout en étant capable de défendre correctement.

« Cet aspect est compris dans le processus », assure le pivot. « Je veux simplement être physiquement en mesure de suivre le rythme de cette équipe. Ils jouent plus vite que la plupart des autres équipes, j’en suis conscient. Il ne s’agit pas de mon talon d’Achille ou d’une zone particulière de mon corps, mais de mon corps tout entier. »

Il sait que son retour sera scruté à la loupe. En plus de jouer pour le cador de la ligue, et de découvrir (sauf catastrophe naturelle) les playoffs, DeMarcus Cousins devra être en mesure de se fondre dans le collectif des Warriors. Tout en gardant en tête que l’évolution de sa cote, pour sa prochaine équipe, va dépendre de ce passage écourté à San Francisco. Car Steve Kerr lui-même a reconnu que, masse salariale oblige, l’expérience Cousins ne devrait être que du « one shot ».

« Comme pour Steph, Klay (Thompson) ou moi, nous restons qui nous sommes mais plutôt que 20 opportunités par match, ce ne sera que 13 ou 14″, remarque Kevin Durant à propos de la répartition des tirs. « Voilà ce qu’il en sera avec Cuz. »

« Le positif, c’est que cette équipe est pleine de joueurs très intelligents », complète DeMarcus Cousins. « Ça va nous aider à nous trouver rapidement. » Mais avant de penser à la prochaine « free agency », et même d’aider cette équipe à un nouveau titre, l’ancien King garde pour l’heure une priorité en tête : retrouver la santé.