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Réunion de crise à Boston : Kyrie Irving fait le point

« Tout le monde voit qu’on est irrégulier donc je crois qu’il était juste temps d’en parler. »

Après avoir perdu à Detroit, puis face aux Suns à domicile, les Celtics ont enregistré la nuit dernière au Garden une troisième défaite de rang contre Milwaukee, alors qu’ils fêtaient une série de huit victoires de suite il y a à peine une semaine. De quoi lancer dans une réunion de crise de 36 minutes à l’issue de la rencontre, qui « était nécessaire », a répété plusieurs Kyrie Irving.

« Il y a des actions trop individualistes »

Certes, Boston jouait sans Al Horford, Aron Baynes et Marcus Morris, mais la franchise a de quoi faire mieux, de quoi ne pas encaisser un 18-1 après avoir commencé par un 10-1, ne pas prendre 26 points de retard en milieu de deuxième quart-temps. Le symbole de ce début d’exercice compliqué. Et si Boston a essayé de revenir, ils n’ont pas réussi à conclure, Kyrie Irving ne voulant pas que ce soit finalement ça le symbole de la saison celte dans quelques mois. D’où cette réunion de crise.

« À ce niveau-là, c’est la cohésion qui est en jeu, il faut savoir faire la passe, faire confiance à ce qu’on a sur le terrain », exhorte « Uncle Drew ». « Il y a des actions trop individualistes. On a des joueurs de talent mais on est meilleur quand on joue en équipe, quand on partage le ballon. Et ce n’est que lorsqu’on n’a plus beaucoup de temps qu’on doit jouer en isolation. On ne peut pas faire un fadeaway avec 16 ou 17 secondes sur le chrono quand le jeu en transition est mort. »

Même si Jayson Tatum ou Jaylen Brown peuvent avoir du mal avec la sélection de tirs, c’est bien Kyrie Irving qui est le plus concerné par ce genre de phases de jeu, c’est lui qui prend souvent les choses en main seul pour porter l’équipe. « Je me fais avoir aussi et le défi est de trouver le juste équilibre », souffle-t-il. « Je peux littéralement faire tout ce que je veux sur un terrain, mais il s’agit aussi de ce que je peux faire pour mes coéquipiers. Je dois en être conscient. »

L’apprentissage du rôle de leader

Kyrie Irving prend insi régulièrement le jeu à son compte quand ça ne va pas pour Boston, et il est efficace dans ce rôle, en réussissant plusieurs fois à relancer l’équipe seul. Sauf que ça va à l’encontre de la philosophie mise en place depuis plusieurs années par Brad Stevens, misant sur la circulation de balle et l’application des systèmes coûte que coûte. Ça peut donc en énerver certains, et c’est au meneur de trouver le bon dosage pour ne pas mettre en péril l’attaque celte.

« Il y a parfois des moments dans une carrière où tu es mis à l’épreuve, tu ne sais pas quoi faire, et ce n’est pas grave. Je suis le premier à admettre que je dois faire avec mes propres problèmes, que je dois être plus régulier en défense, faire des choses qui seraient plus bénéfiques à l’équipe. »

« Pour être honnête, je ne joue pas autant que je le voudrais, je n’ai pas le rôle que j’aimerais, celui que je souhaiterais avoir de manière égoïste » explique le meneur de jeu. Mais en quittant Cleveland pour Boston, il a justement voulu ce rôle de leader, et il doit assumer toutes les tâches qui vont avec.

« Il faut être patient par rapport à ma progression en tant que leader, et par rapport à ce que je dois faire pour aider les jeunes à être prêts pour ce qui les attend, aujourd’hui et plus tard. Ça fait partie du deal, autant que le nombre de tirs que je prends ou que ma réussite personnelle. C’est la réussite collective qui compte. Je veux être sûr que les gars sont à l’aise. Il faut que je sois régulier avec ça et patient avec eux. »

Patience et honnêteté

Les Celtics semblent conscients de leurs failles, collectivement, comme individuellement. Reste à les colmater, un travail qui peut prendre du temps : observateurs, fans, dirigeants, coaches, joueurs, tout le monde doit être patient.

« Vous pensez que c’est facile de jouer ensemble à ce sport qu’on aime, car nous sommes des êtres humains qui passons tout notre temps ensemble, sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre », décrit-il. « C’est plus facile à dire qu’à faire de gagner un titre, et même de s’offrir une chance d’y arriver, mais ça commence par nos habitudes, notre préparation, notre manière de se considérer les uns les autres, notre productivité chaque soir, que la balle rentre ou pas dans le cercle. »

Le meneur de jeu en revient donc à cette histoire de cohésion au sein de l’effectif, sur et en dehors du terrain.

« Il faut juste que tout le monde se fasse confiance. C’est un travail du quotidien. Je sais que tout le monde se demande ce qui se passe, mais ce n’est pas simple. Je le dis depuis le début de la saison, ça ne va pas toujours être joli à voir, mais le plus important, c’est la patience, l’honnêteté entre nous sur ce qu’on ressent, et notre capacité à discuter sans que personne ne le prenne personnellement. »

Une ultime précision relative à ce qui s’est passé pendant ces 36 minutes à huis clos ? Une chose est sûre, si les C’s ne veulent pas que la crise prenne trop d’ampleur, ils devront bien négocier une fin d’année compliquée avec au programme, d’ici le Nouvel An, les réceptions de Charlotte et Philadelphie pour Noël, puis des déplacements à Houston, Memphis et San Antonio.

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