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Luka Doncic, le nouveau sourire de la NBA

« Au pire, il sera un All-Star », avait habilement glissé Mike D’Antoni. « Il ne joue pas comme un rookie dans les moments chauds », avait quant a lui souligné Dirk Nowitzki après sa fin de match monumentale face aux Rockets de James Harden. Le compliment de l’Allemand n’est pas anodin, ce dernier étant ravi que sa franchise lui ait trouvé un successeur digne de ce nom.

Après deux mois de compétition, le Slovène a conquis les derniers sceptiques sur son acclimatation en NBA à 19 ans, et ses performances permettent pour l’instant à ses dirigeants de rêver en grand. Le tout avec ce sourire qui le caractérise. C’est si rare aujourd’hui de voir un joueur qui sourit en permanence. Il faut peut-être même remonter à Magic Johnson pour trouver trace d’un joueur qui sourit autant. Le MVP de l’Euroleague et favori pour le titre de Rookie Of The Year prend du plaisir sur le terrain et ne le cache pas. Même après un airball, il va sourire. Mais derrière cet enthousiasme et cette fraîcheur se cache un tueur…

À la table des plus grands

À en juger au vu des statistiques de l’arrière/ailier des Mavs (18.8 points, 6.6 rebonds et 4.9 passes décisives), c’est un grand destin qui attend Luka Doncic, un « première année » pas comme les autres. Sur les quatre dernières décennies, il ne sont en effet que quatre rookies à avoir affiché de telles moyennes : Larry Bird, Magic Johnson, Michael Jordan et Grant Hill. Et aucun de ces joueurs n’avait moins de 20 ans au moment de débuter dans la plus prestigieuse ligue du monde.

L’autre point de repère concerne les plus jeunes ailiers à avoir tourné à plus de 18 points par match sur leur saison rookie : Carmelo Anthony, LeBron James et Kevin Durant. Luka Doncic est d’ailleurs sur les traces de « Melo » pour un autre exploit : ramener son équipe en playoffs après avoir terminé la saison régulière en tant que meilleur marqueur.

Doc Rivers ne veut pas manquer ses matchs !

Avec la confirmation de l’immense talent de celui que l’on surnomme désormais « El Matador », les Mavs peuvent désormais se permettre de chambrer un peu la concurrence.

« Donnie Nelson (président des opérations basket de Dallas) était dans le vrai au sujet de Doncic. Beaucoup d’autres gens ne l’étaient pas », a tranquillement déclaré Rick Carlisle, tandis que Doc Rivers déclarait carrément : « Je ne sais pas si j’ai déjà eu autant envie de voir jouer un rookie. »

Trois éléments ressortent principalement des discours de ses coéquipiers, mais aussi adversaires, pour analyser l’impact immédiat que le Slovène a pu avoir en NBA : le talent bien sûr, mais aussi beaucoup de confiance en lui et enfin le plaisir intact de jouer au basket, le tout sans subir aucune pression.

Une confiance à toute épreuve

Les deux derniers aspects combinés hérissent parfois le poil de coach Carlisle lorsqu’il voit son protégé s’éloigner du plan de jeu, porté par son génie et sa créativité.

« Quand vous avez un joueur avec ce flair, cette capacité de création, il faut lui donner un peu de latitude pour pouvoir profiter de ses dons. Mais de l’autre côté, il faut aussi lui créer un cadre afin qu’il puisse bien s’exprimer avec ses coéquipiers ».

Luka Doncic n’a pas échappé aux recadrages, parfois musclés, de son entraîneur. Ce dernier a même souvent arrêté le jeu uniquement pour pointer du doigt ses mauvais choix, ce qui n’a pas eu l’air de brider la pépite des Mavs.

« Certains joueurs vont se renfermer ou être effrayés si on leur crie dessus », explique Salah Mejri sur ESPN qui a également côtoyé Luka Doncic au Real Madrid lorsque celui-ci avait 15 ans. « C’est une bonne chose, car il continue de jouer. Il s’en fiche. Ce n’est pas qu’il s’en fiche de gagner ou perdre. Il pense qu’il sait ce qu’il a à faire et il est au sommet de son art, même s’il sort des systèmes de temps en temps ».

Pas de bizutage pour le « Matador » ?

En plus d’avoir « cette joie, ce vilain sourire » à chaque seconde qu’il passe sur un parquet comme le note Wesley Matthews, c’est cette confiance en lui, tirée de ses expériences au plus haut niveau européen avec le Real Madrid, qui impressionne peut-être le plus ses coéquipiers.

« Il va peut-être prendre un step-back à 9 mètres et il se peut qu’il ne le mette pas. Le coach va lui dire : « Je ne veux plus jamais voir ça ! ». Et il va peut-être en prendre encore six comme ça. Mais il est comme ça…. Et il va les mettre », raconte Devin Harris. « Mais si le coach m’avait dit ça à 20, 21 ans ? J’aurais jeté ce tir à la poubelle, je m’en serais débarrassé. Lui ? Il en prend huit de plus. Mais c’est comme ça qu’il faut être pour survivre dans cette ligue, pour être aussi bon que lui. Et sa classe fait partie de lui. Je n’ai jamais vu ça chez un gamin de 19 ans ».

Autre compliment, signé de son adversaire et vainqueur du soir : Danilo Gallinari. « Son jeu est complet et il n’a pas beaucoup de faiblesses » assure l’Italien. « Il joue un super rythme, comme un vétéran. Il peut lire ce que faire le défenseur, mais aussi très bien la défense dans son ensemble. »

Preuve que ses coéquipiers ne le considèrent pas comme « un rookie comme les autres », il n’a eu le droit qu’à un bizutage très allégé. À un tel point qu’on peut se demander s’il n’est pas déjà le patron de l’équipe !

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