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Russell Westbrook, meilleur coéquipier qu’on ne le pense

Il faut parfois du temps pour détricoter une mauvaise réputation. Pendant de longues années, Russell Westbrook a traîné celle d’un joueur doté d’une personnalité écrasante, obnubilé par ses statistiques et plus personnel qu’altruiste. Il s’avère qu’au fil des saisons, et particulièrement depuis le début de l’exercice 2018-2019, son image est entrain de changer.

Avec le retour en grande forme de Paul George, auteur d’un gros carton mercredi soir, et l’arrivée d’un autre créateur comme Dennis Schroder sur les postes arrières, Russell Westbrook montre qu’il sait aussi faire briller les autres. Par dessus-tout, le meneur serait un coéquipier modèle dans la vie d’un groupe et un leader hors-pair, prêt à tout pour tirer le meilleur de chacun des membres de l’effectif.

Dennis Schroder : « Je croyais qu’il était fou »

« Les gens voient son intensité et l’état d’esprit avec lequel il joue. Malheureusement, ils ne voient pas tout ce qui se passe dans l’envers du décor », résume son coach Billy Donovan.

L’heure était à l’euphorie à Brooklyn hier dans le camp d’OKC après un retour tonitruant ponctué par une performance hors norme de Paul George. Mais plutôt que de souligner uniquement le retour en grâce de l’ancien franchise player des Pacers, tous les acteurs ont été unanimes pour saluer le comportement exemplaire de Russell Westbrook à l’issue de deux actions symboliques : la première étant sa passe décisive pour le game winner de George et la seconde sa célébration avec son partenaire, lui versant l’intégralité du contenu de sa bouteille d’eau avec une joie non dissimulée….

Lorsqu’on plonge dans cet envers du décor, on découvrirait ainsi l’inverse de ce que dit la légende au sujet de Russell Westbrook, présentant le meneur de jeu du Thunder comme caractériel, aussi exubérant que ses tenues en dehors des parquets et surtout un joueur perso sur le terrain.

« Je croyais qu’il était fou, a d’ailleurs raconté Dennis Schroder au sujet de Russell Westbrook avant de devenir son coéquipier. « Mais la façon dont il aborde le basket, c’est incroyable. Il m’a beaucoup aidé. On le respecte tellement que lorsqu’il dit quelque chose, on ne veut pas le laisser tomber. Il a besoin de joueurs sur qui il peut compter et on veut tous être un de ces joueurs ».

A Oklahoma City, il se dit que tout le monde a sa petite anecdote pour expliquer la passion et l’implication que Russell Westbrook peut avoir pour sa franchise et ses coéquipiers. Comme lorsque Billy Donovan raconte la fois où il a trouvé son meneur plus tôt que prévu à l’entraînement après un mauvais match en compagnie de Domantas Sabonis pour aider le pivot lituanien à intégrer les principes défensifs du « pick-and-roll »

Paul George a contribué à consolider son image de leader

Jusqu’à présent, les stars avaient plutôt eu tendance à quitter sa compagnie (James Harden, Serge Ibaka, Kevin Durant, Carmelo Anthony…). Mais la prolongation de contrat de Paul George l’été dernier a participé à changer l’image du Westbrook meneur d’hommes. La relation entre les deux hommes a tout de suite « collé », raconte d’ailleurs PG.

« De me faire découvrir la ville, l’équipe, ça m’a simplement mis à l’aise. Sur le parquet aussi, il rend le jeu plus facile. J’ai joué à Indiana dans sa position les deux dernières saisons, à essayer de créer pour tout le monde. Mais quand je suis arrivé, le jeu a été tellement plus simple. La connexion s’est faite immédiatement. On se respecte et j’adore tout ce qu’il apporte sur et en dehors du terrain ».

Son plus fidèle coéquipier depuis dix ans et récent retraité, Nick Collison avoue être étonné par la mauvaise réputation que Russell Westbrook a pu traîner par le passé, expliquant que les différentes étapes de sa carrière ont aussi aidé à « modeler » le leader qu’il est aujourd’hui.

« C’est fou. La façon dont il donne tout chaque soir est presque sous-estimée. Sa régularité, sa longévité, sa production… en tant que coéquipier, tu ne peux pas vraiment lui demander plus. Il est devenu meilleur au niveau du leadership, dans la façon avec laquelle il parle à ses coéquipiers… C’est comme à l’école, avec les gars cools autour de qui tout le monde gravitent. Il a toujours fait partie de ce genre de personne », raconte Nick Collison.

La tournure que prend la saison 2018-2019 du Thunder (qui reste sur 16 victoires en 19 matchs) n’est pas loin de tous leur donner raison.

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