Austin Rivers pense avoir trouvé la solution à ses problèmes d’adaptation

Arrivé cet été en échange de Marcin Gortat, Austin Rivers était censé – avec Jeff Green ou encore Dwight Howard – faire passer un cap à Washington. Mais il a rapidement symbolisé la rentrée ratée des Wizards, avec des statistiques divisées par deux par rapport à l’année dernière et seulement 7.2 points (à 41% aux tirs dont 32% de loin) en 23 minutes de moyenne.

Mais la franchise de la Capitale va un peu mieux et là encore, Austin Rivers en incarne le symbole : il a propulsé les siens vers la victoire face à New Orleans avec 12 de ses 18 points dans le dernier quart-temps, mais aussi deux contres sur Jrue Holiday et deux interceptions, pour faire passer Washington de -2 à +10 au tableau d’affichage. C’est la quatrième fois de la saison seulement qu’il dépasse les dix unités, et Ses 18 points font plus que tous ceux marqués par l’arrière sur ses quatre sorties précédentes.

« On se comprend mieux », assure-t-il. « Le ballon circule en permanence, y compris quand il reste huit secondes ou moins sur l’horloge : les adversaires pensent que ça va finir en un-contre-un et ne te regardent plus vraiment, donc quand tu coupes tu as des paniers faciles. Surtout avec Sato (Tomas Satoransky), car c’est un super passeur. »

Comment a-t-il su exploser dans le money time aux côtés des titulaires, notamment John Wall et Bradley Beal ?

« Je pense que j’ai enfin trouvé la solution », confie-t-il. « Je dois être plus agressif. Ils l’apprécient aussi parce que ça leur facilite la tâche : quand j’attaque, ça leur offre des tirs faciles au lieu d’avoir à les créer seuls. Il faut donc que je continue à attaquer dès que je suis sur le terrain. »

« On le lui dit à chaque fois » confirme John Wall. Peut-être que le fait de voir le titulaire Markieff Morris sur le banc permet aux Wizards d’oublier toute considération hiérarchique pour simplement donner le meilleur d’eux-mêmes. Depuis ce choix fort de Scott Brooks, le club a perdu contre Toronto mais gagné contre les Clippers et les Pelicans donc.

« On a pas mal de réussite avec ces changements de rotations, donc le coach s’y tient. Les titulaires comme les remplaçants apportent le feu maintenant. C’est bien de voir Kieff en rythme, pareil pour Austin. On aura vraiment besoin d’eux à l’avenir. »

Ce soir, c’est Houston qui se présente, et c’est un très bon test. D’autant que les Rockets restent sur deux revers face aux Pistons et aux Cavaliers, et qu’ils vont sans doute vouloir effacer ces deux défaites inattendues.