Si les jeunes pousses de Sacramento étaient à deux doigts de renverser les Warriors la nuit dernière, les quarante-huit minutes suivantes face au Jazz se sont avérées plus difficiles : en difficulté depuis le début de saison, Utah a contrôlé la majeure partie du match en grande partie grâce à Ricky Rubio (27 pts à 11/16, 7 rbds, 5 pds) et Rudy Gobert (18 pts à 7/11, 11 rbds, 5 pds), en dépit de l’absence de Donovan Mitchell. Au bout du compte, Utah s’impose sans problème 133-112 face à des Kings qui venaient de s’imposer à Salt Lake City.
Ricky Rubio en maestro
Comme souvent depuis le début de saison, les Kings ont montré une belle résistance. Ce sont d’ailleurs eux qui lancent les hostilités dans le sillage de leur connexion serbe, Nemanja Bjelica et Bogdan Bogdanovic. Mais ce soir, Ricky Rubio se montre particulièrement déterminé : dès le début de la rencontre, le meneur prend le scoring à son compte et le meilleur sur De’Aaron Fox. À 3-points, au lay up, à mi-distance, rien ne lui résiste. En face, l’attaque est certes mieux répartie mais Buddy Hield tire son épingle du jeu avec son adresse de loin. Il n’empêche qu’à la fin de ce premier quart-temps, le Jazz est déjà en tête, 30-26.
Peu de choses séparent les deux équipes, si ce n’est que le Jazz commet moins d’erreurs défensives. Sous les panneaux, Rudy Gobert domine et Jae Crowder soutient Ricky Rubio en attaque. Malgré les tentatives de Nemanja Bjelica et Marvin Bagley, Sacramento souffre dans la gestion du ballon, que ce soit avec Fox ou Frank Mason. Plus roublard, le Jazz entamera la deuxième mi-temps avec neuf longueurs d’avance (59-50).
Les Kings craquent
À la reprise, Rudy Gobert continue sa démonstration sous le cercle, même si cela ne se conclut pas par des points : le jeu est bien plus haché dans la raquette, conséquence du défi entre le Français et Willie Cauley-Stein. On assiste à une vraie opposition de style entre les Kings qui profitent de l’adresse de Bogdan Bogdanovic et le Jazz qui s’appuie sur sa raquette, entre Derrick Favors et Gobert, en grande partie à cause des largesses californiennes.
Mais si les Kings n’ont en rien démérité depuis le début de la rencontre, ils se relâchent au pire moment. Défensivement, Sacramento n’y est plus et les rotations de Dave Joerger ne changent pas la donne alors qu’en face, Alec Burks enquille les paniers extérieurs en alternance avec Ricky Rubio. Le reste du match se résume à une démonstration tant le résultat est joué mais le score ne reflète en rien l’effort de Sacramento.