Le MVP de la nuit : Anthony Davis trop facile

Les Knicks étaient pourtant prévenus. Comme le rappelait la télévision locale de la Nouvelle-Orléans, Anthony Davis tournait à plus de 40 points de moyenne sur ses trois dernières confrontations face à New York. Bis repetita cette nuit puisque « AD » n’a eu aucune difficulté à passer de nouveau ce cap.

Si le pivot adverse, Mitchell Robinson, lui a causé quelques soucis sur des prises de rebonds offensifs et surtout gêné les Pelicans dans leurs tentatives de passes lobées vers « AD », il n’a pu faire grand-chose en défense sur l’homme. Cinq fautes personnelles pour lui, quatre pour Enes Kanter et Noah Vonleh… Bonjour les dégâts « d’Unibrow », particulièrement dans le deuxième quart où il a enchainé les 2+1 près du cercle, avant de prendre ses distances dans la période suivante.

À l’arrivée, un record de saison avec 43 points (16/25), 17 rebonds, 5 passes et 51 d’évaluation. Mais le MVP de la soirée est loin de tomber dans l’autosatisfaction : « En temps normal, lorsque je sors de tels chiffres, on a 10, 15, 20 points d’avance… »

Ce qui n’a pas du tout été le cas cette nuit. Les Knicks ont surpris des Pelicans endormis en faisant la course en tête jusqu’à la toute fin de la rencontre. « C’était un peu pénible, on a dû se battre et j’ai juste essayé d’apporter ma pierre », note Anthony Davis. « Les grandes équipes, si nous voulons les battre, ne nous laisseront pas revenir comme ça… »

Il s’en est fallu de peu en effet pour les Knicks tiennent cette avance jusqu’au bout. Mais Jrue Holiday a haussé le ton au bon moment et Julius Randle (19 points et 11 rebonds) a aussi été décisif. Avec un « putback » sur un lancer raté de son compère.

« Julius m’a sauvé quand j’ai raté deux lancers-francs sur la fin », salue Anthony Davis. « Quand j’ai raté le second, j’ai vu un maillot bleu voler. Je lui ai dit merci. Je ne savais pas d’où il sortait mais j’ai apprécié. »

Julius Randle et Anthony Davis ont ainsi sanctionné le « small ball » privilégié par David Fizdale pendant une bonne partie du match. « Personne ne pouvait nous arrêter à l’intérieur, on les a donc punis dessous », conclut Anthony Davis.