Huit victoires et six défaites. La dernière fois que les Kings ont démarré de la sorte, c’était en 2014… avant que DeMarcus Cousins n’attrape une méningite virale et que Vivek Ranadive ne décide de virer le coach Mike Malone dans la foulée. À l’époque, le propriétaire voulait que l’équipe joue beaucoup plus vite, dans un style résolument offensif.
Finalement, il aura donc fallu attendre quatre ans pour que les souhaits du milliardaire se réalisent. Car en ce début de saison, cette jeune équipe de Sacramento surprend tout le monde. Même Gregg Popovich s’est dit « impressionné ».
« Venant d’un gars comme lui, que nous considérons tous comme notre premier mentor et notre idole dans le coaching, c’est très sympa », réagit Dave Joerger. « Ça montre le genre de personne qu’il est, parce que c’est facile de dire ça après une victoire. Mais il est classe (de l’avoir fait après une défaite), et sa franchise l’a toujours été. »
Evidemment, ce qui revient en premier lorsqu’on évoque les Kings menés par De’Aaron Fox, c’est leur vitesse.
« Il y a beaucoup d’équipe qui courent après des paniers ratés. Mais après des paniers marqués, je ne suis pas sûr qu’une équipe ait déjà joué aussi vite », expliquait ainsi Steve Clifford, confirmé par Erik Spoelstra : « Ils n’arrêtent jamais. Leur vitesse, leur rythme et leur rapidité nous ont épuisés en deuxième mi-temps. » Même constat pour Scott Brooks : « Cette équipe joue vite. Elle joue dur avec des gars jeunes et athlétiques. »
Forcément, pour un club en galère depuis des années et qu’on annonçait encore une fois dans les tréfonds de la conférence, ces compliments font plaisir, surtout qu’ils sont suivis par les résultats et une place dans le Top 8 à l’Ouest.
Mais Sacramento sait très bien que la saison est encore jeune et que tout peut aller très vite…
« Vous voulez que les gens s’en rendent compte, mais pour nous, en tant que jeune groupe, on ne peut pas trop s’enflammer », explique Buddy Hield. « Il y a 82 matchs et tout peut arriver. Nous voulons rester humbles et continuer à gagner et à grandir en tant que groupe. Nous essayons juste de changer la culture ici. »
Et c’est déjà un sacré chantier, étant donné la mauvaise réputation de la franchise acquise depuis plus d’une décennie.