D’Angelo Russell privé de « money time »

Il y a quelques jours, Spencer Dinwiddie enchaînait les tirs « clutch » pour venir à bout de son ancienne équipe, les Pistons. Cloué sur le banc, D’Angelo Russell ne pouvait qu’apprécier le spectacle de son « back-up » à la mène. Deux jours plus tard, même scénario : Russell n’a pas foulé la moindre minute lors du 4e quart-temps face aux Rockets. Depuis le début de la saison, Kenny Atkinson se passe régulièrement de son meneur titulaire lors des minutes décisives.

« D’Angelo a terminé 90% de nos matches, tempère pourtant le coach. Cela dépend des matches. (Face à Detroit) on voulait voir ce qu’il en était avec Spencer (Dinwiddie), Caris (LeVert) et Joe (Harris), et ils jouaient bien. Et puis nous avons commencé à switcher partout en défense, on ne voulait aucun « mismatches ». »

Autrement dit, c’est bien de la défense, réputée poreuse, de Russell dont il est question, alors que ses statistiques en attaque sont sensiblement les mêmes par rapport à ses premières années avec les Lakers. L’intéressé dit ne pas avoir interrogé son coach sur cette situation : « C’est comme ça. Je vais regarder la vidéo du match, voir ce que je peux faire au début du match pour dicter le jeu, si je suis sur le terrain à la fin. Mais on a beaucoup de gars capables de faire beaucoup de choses, donc tout ce que dit Kenny me va. »

De son côté Spencer Dinwiddie, qui score autant que Russell en sortant du banc mais avec un temps de jeu similaire, évoque l’idée de jouer tous les deux ensemble, en plus de Caris LeVert, le meilleur scoreur de l’équipe. Le souci est que les automatismes de ce trio-ci ne sont pas encore là.

« Il faut se rappeler que c’est quelque chose sur laquelle on ne travaille jamais. Donc, ça va prendre du temps. Cet été (durant le training camp), Caris était dans l’équipe grise alors que les titulaires étaient dans l’équipe noire. Puis Caris a fini par se retrouver dans l’équipe des titulaires alors que moi, j’étais toujours avec les remplaçants. Nous n’avons jamais vraiment joué tous les trois ensemble. »

Pour l’heure, Atkinson doit donc se passer de l’un de ses trois meilleurs scoreurs lors du « money time ».