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Luol Deng et Taj Gibson nous racontent les 50 points de Derrick Rose

Luol Deng et Taj Gibson en avaient toujours le sourire aux lèvres. Avant d’affronter les Warriors vendredi soir à Oakland, ils étaient ravis de raconter la façon dont ils ont vécu les 50 points de Derrick Rose deux jours plus tôt. Membres officieux des TimberBulls aux côtés de Tom Thibodeau et de Jimmy Butler, les deux vétérans connaissent Derrick Rose sur le bout des doigts pour l’avoir côtoyé pendant ses années fastes à Chicago.

Assis côte à côte dans le vestiaire des Wolves, ils nous ont fait partager d’une même voix leur joie de voir le MVP 2011 de retour à un tel niveau, tout en minimisant la surprise qui s’est emparée des réseaux sociaux mercredi.

« Nous sommes contents pour lui mais nous ne sommes pas surpris. On voit tout le travail qu’il fournit tous les jours. C’était vraiment beau à voir, » décrivent-ils, avant que l’intérieur ne partage un détail qui à ses yeux tient toute son importance. « Ce n’était pas 50 points où il a pris tous les tirs. Nous étions diminués, nous avions besoin de lui, et… nous avons vu le Derrick d’avant. »

Luol Deng : « Je l’avais annoncé, je l’avais annoncé ! »

Dès la première mi-temps, Luol Deng avait senti que son coéquipier était parti pour réaliser une performance spéciale. Comme nous tous, il n’avait jamais vu Derrick Rose atteindre la barre des 50 points mais il a tout de suite reconnu l’état d’esprit de tueur qui a porté les Bulls pendant des années.

« Je l’avais annoncé en première mi-temps. Je l’avais annoncé ! » lance-t-il. « Il se sentait bien, il a continué de pousser, on l’a servi, et quand il a cet état d’esprit de tueur, qu’il cherche l’estocade, il n’y a pas grand-chose à faire. C’est comme ça qu’il était à l’époque. »

C’est entouré de joueurs qu’il connait et d’un coach en qui il a entière confiance que Derrick Rose est redevenu le MVP qui pouvait jouer les yeux dans les yeux avec les plus grands. « Ici,  je suis à l’aise, » confirme-t-il. « Je connais le système, je connais le coach et il me connait et me laisse jouer comme je le souhaite. »

Il lui a fallu passer par un long chemin de croix avant de retrouver cette familiarité. Cinq opérations, des problèmes physiques à répétition, deux stops décevants à New York et à Cleveland, un transfert à Utah avant d’être coupé et de finalement rebondir à Minnesota alors que peu de personnes croyaient encore en lui.

« J’ai cru que c’était fini, que ma carrière était finie, » confesse-t-il. « Mais je n’ai pas lâché. Ne pas pouvoir jouer quand j’étais à Cleveland m’a vraiment permis de réaliser à quel point le basket est important dans ma vie et pour mon bien-être. »

Touché à la cheville face aux Warriors

Dans une situation différente à Los Angeles mais lui aussi mis au placard, Luol Deng est bien placé pour comprendre les tribulations de son meneur. L’ailier s’efforce aussi de remettre en perspective le retour en forme de son coéquipier.

« Tout le monde connait son parcours mais peu de gens le prennent en compte, » explique-t-il. « Il a enchainé blessure après blessure, et à chaque fois que vous revenez de blessure, vous avez besoin de temps pour retrouver votre rythme. Derrick n’a jamais eu ce luxe avant d’arriver ici. Plus vous jouez, plus vous retrouvez vos sensations. C’est ce qui s’est passé la saison dernière et son début de saison n’en est que la suite logique. »

Il est fort probable que Derrick Rose n’atteigne plus jamais la barre mythique des 50 points sur un match. On peut pourtant se demander si cette sensation, aussi éphémère soit-elle, d’être revenu dans un passé glorieux ne lui donne pas des idées pour la suite de sa carrière. Peut-il s’imaginer de nouveau titulaire ? Est-ce que c’est un objectif qu’il garde dans un coin de sa tête ?

S’il a entendu la proclamation de son retour, l’intéressé sait qu’il est revenu de trop loin pour se laisser porter par de telles pensées. Comment lui en vouloir ? À Oakland, il n’a pu enchainer. Meurtri par une cheville gauche douloureuse, il n’a passé que cinq minutes sur le parquet de l’Oracle Arena. Peu importe les points marqués, Derrick Rose est simplement heureux de jouer.

Propos recueillis à Oakland.

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