Warriors – Pelicans : « Trick or Three » pour Stephen Curry

Ça faisait 18 ans que les Warriors n’avaient pas joué à domicile le soir d’Halloween. Pour marquer le coup, Stephen Curry (35 points et 9 passes décisives) a continué son début de saison diabolique en marquant sept tirs à 3-points pour mener les siens à une sixième victoire de suite au dépend des Pelicans (131-121).

Kevin Durant (24 points, 8 passes, 5 rebonds) et Draymond Green (16 points, 15 rebonds, 8 passes) se sont eux aussi montrés à leur avantage et derrière les trois All Stars, c’est toute l’attaque des Dubs qui a carburé avec 39 passes décisives et 50% de réussite de loin. Côté Pelicans, si Nikola Mirotic, Jrue Holiday et ET’Waun Moore ont tous dépassé la barre des vingt points, Anthony Davis (17 points à 6/16, 12 rebonds) a lui manqué de peps pour son retour à la compétition. C’est la troisième défaite de suite pour les hommes d’Alvin Gentry que l’on retrouvera dès demain à Portland.

Les Warriors tout en contrôle

De retour à l’Oracle Arena pour la première fois depuis ses quatorze tirs primés marqués contre Chicago, Klay Thompson commence la rencontre en gardant la main chaude avec huit points lors des quatre premières minutes. Plus que l’adresse des « Splash Brothers », ce sont avant tout les balles perdues de Golden State qui influencent ce début de match.

Dans le sillage d’un Jrue Holiday agressif, les Pelicans marquent neuf points sur les quatre pertes de balles des champions en titre pour faire la course en tête (21-17). L’énergie et la vista de Stephen Curry relancent toutefois la machine. Derrière l’inspiration du double MVP et la belle rentrée de Jonas Jerebko, les Warriors passent un 21-10 à leurs adversaires. Si Nikola Mirotic et une nouvelle salve de ballons perdus stoppent le bon passage des Dubs, un tir au buzzer à 3-points d’Andre Iguodala donne 43 points aux champions en titre après le premier quart temps (43-37).

Deux tirs primés de Klay Thompson et de Draymond Green gardent Golden State sur les mêmes bases mais les joueurs de la Baie se font rattraper par le corps arbitral, qui applique la nouvelle règle de liberté de mouvement à la lettre. Les Pelicans en profitent alors pour leur passer un 11-0, conclu par deux 3-points de E’Twaun Moore, pour reprendre les devants (51-48). Comme en début de match, les Warriors ne tardent toutefois pas à rectifier le tir. À l’image de Draymond Green, leur intensité défensive monte d’un cran et La Nouvelle-Orléans ne marque que cinq points lors des cinq minutes suivantes, tout en en encaissant 16 (64-56) !

Un temps mort d’Alvin Gentry arrête le momentum de Golden State mais la mi-temps se termine alors qu’Anthony Davis, hors de rythme jusqu’ici, offre un 2+1 à Draymond Green pour donner sept points d’avance aux hommes de Steve Kerr (70-63).

Stephen Curry monstrueux à 3-points

Relativement discret, mais tout de même efficace, en première mi-temps, Kevin Durant marque les cinq premiers points des Warriors en troisième quart temps. Stephen Curry lui emboite alors le pas en en ajoutant huit pour faire passer l’écart à +14 alors que l’Oracle Arena est conquise par le jeu de passes remarquable de ses poulains (86-72). La facilité démontrée par Golden State se mue cependant en suffisance. Leur défense perd de sa superbe et le duo Jrue Holiday – Nikola Mirotic en profite pour grignoter la moitié du retard de leur équipe (92-85).

Vingt secondes plus tard, le retour des Pels est anéanti par un tir primé de Curry et un dunk de KD servi à l’aveugle par Jerebko. Gentry arrête alors le match mais le mal est fait. Curry ajoute deux nouveaux 3-points pour finir le quart temps avec 16 points et donner quinze points d’avance à son équipe (107-92).

Si Ian Clark ramène La Nouvelle-Orléans à -10 en début de dernière période, Stephen Curry s’assure de tenir les Pelicans à distance avec son septième tir primé de la rencontre. Il s’en suit alors un échange de paniers avec le timide réveil d’Anthony Davis d’un côté et une leçon de pick & roll de l’autre. Les Pelicans s’accrochent pourtant et reviennent même à -8 avec deux minutes à jouer mais ils n’inquièteront jamais une équipe de Golden State qui confirme son début de saison en fanfare.