Privés de Denzel Valentine, Lauri Markkanen et Kris Dunn, les Bulls n’étaient pas loin de faire tomber les Pistons, s’inclinant seulement dans les ultimes secondes. Ce sont deux choix qui ont permis aux joueurs de Fred Hoiberg d’abord de revenir, puis ensuite de s’incliner. Le premier choix – positif – fut de s’adapter à Detroit.
« Les Pistons jouaient « small ball », et on a donc mis un groupe qui pourrait nous permettre de revenir dans le match et de le gagner », se justifie le coach des Bulls.
Avec un cinq composé de Cameron Payne, Justin Holiday, Bobby Portis, Jabari Parker et Zach LaVine, les Bulls inscrivent six points de plus que les Pistons en cinq minutes. Zach LaVine égalise même à 116-116, avec un tir primé.
Le problème, c’est que le second choix – négatif cette fois-ci – fut de ne pas mettre un intérieur, ou du moins un bon défenseur, sur le parquet pour la dernière possession des Pistons. Pourquoi ? Parce qu’Ish Smith va profiter d’un double écran pour aller vers le cercle facilement, sans réelle opposition.
« En fin de match, on ne peut pas offrir un layup », regrette Bobby Portis. « C’est la pire chose à faire. Il faut au moins forcer l’adversaire à prendre un shoot compliqué. S’il le met, alors tant pis. »
Un Wendell Carter Jr, qui était sur le banc donc, aurait sans doute été utile.
« Je respecte le coach », affirme le rookie. « Je respecte ce qu’il veut faire, et ce qu’il a en tête. Il y a beaucoup de choses qu’on a mal faites. Quand je n’étais pas sur le terrain, on n’a pas assez parlé et communiqué en défense. C’est pour cela qu’on a encaissé un panier facile à la fin de la rencontre. »
Certes, il est toujours dommageable de passer à côté de la possession décisive mais le problème est plus profond pour les Bulls. En deux rencontres, ils ont encaissé 127 et 118 points…
« On donne trop de points », peste ainsi Wendell Carter Jr. « On en marque beaucoup, mais on en encaisse trop. On ne peut pas gagner les matchs comme ça. »