Le coaching staff des Pelicans peut être satisfait de la première sortie de son système « tall ball », ses « big men » ayant été impressionnants dans cette première victoire autoritaire contre Houston qui porte les empreintes de leurs larges pattes.
Celles d’Anthony Davis évidemment, auteur de 32 points, 16 rebonds, 8 passes, 3 contres et 3 interceptions, pour 52 d’évaluation, et qui devient le premier joueur depuis Walt Bellamy à enchaîner trois matchs d’ouverture avec au moins 30 points et 15 rebonds. À ses côtés, Nikola Mirotic n’est pas loin avec 30 points et 10 rebonds, et c’est la première fois depuis Elgin Baylor et Jerry West que deux coéquipiers commencent la saison avec ce « 30/10 ». Enfin, Julius Randle vient apporter sa pierre à l’édifice avec 25 points et 8 rebonds pour sa première sous ses nouvelles couleurs.
« C’est évident que la force de notre équipe, ce sont nos grands », rappelle Alvin Gentry sur NOLA.com. « J’ai trouvé qu’on avait fait du très bon boulot pour mettre le ballon dans la raquette, que nos intérieurs avaient été patients pour attendre la prise à deux et prendre la bonne décision. »
Habitué à ces prises à deux, Anthony Davis est resté mobile et n’a pas hésité à lâcher le ballon, en témoignent ses 8 passes décisives. « J’ai pris ce que la défense m’a donné. Si j’avais eu les deux pieds dans la raquette, je n’aurais pas pu ressortir la balle. Ils ont fait du bon boulot pour les prises à deux et j’ai essayé à chaque fois de trouver le bon coéquipier. »
Casse-tête en perspective pour leurs adversaires
Et ce sont ses deux compères qui en ont profité. « On s’est bien trouvés », apprécie Nikola Mirotic. « On jouait tous à la fois à l’intérieur et à l’extérieur. C’était top quand je jouais avec Julius, on a bien réussi à lire le jeu de l’autre.
« Je crois qu’on va poser des problèmes dans la raquette de pas mal d’équipes avec Julius, AD, et moi qui peut écarter le jeu. »
Hier, Houston n’a jamais trouvé la solution, et les 28 autres équipes sont prévenues : les grands Pelicans sont dangereux.
« Je me suis senti incroyablement bien », assure le grand bonhomme de la soirée, Anthony Davis. « Quand Niko est comme ça, quand Julius peut pousser le ballon, prendre des rebonds et dominer… Ça fait du bien d’avoir ces gars qui veulent gagner et qui sont contents d’être là. »