Comme l’an passé, Orlando s’est imposé face à Miami pour sa première sortie de la saison. Une victoire obtenue avec panache : mené de 14 points en début de partie, le Magic a refait tranquillement son retard avant de mettre le coup d’accélérateur nécessaire dans le « money time ». Parfait pour poser les fondations de ce nouvel exercice.
« Les bonnes équipes, quand on les regarde jouer 82 matchs, elles ont du courage et de la cohésion. Je pense qu’il y a cela dans la vestiaire du Magic », note Steve Clifford. « On avait 14 points de retard mais on n’a pas perdu l’équilibre. »
L’entraîneur tenait logiquement à saluer les prestations de Terrence Ross et Mo Bamba dans le « money time » qui ont su, via une véritable block party, « utiliser la défense pour relancer l’attaque » et amorcer un 9-0 fatal au Heat à 81-80. Un coup de pouce du banc qui manquait peut-être au Magic auparavant.
« On résiste, on a plus de profondeur que l’an passé et tout le monde est prêt à jouer », apprécie Aaron Gordon, 26 points et 16 rebonds hier soir. « Tout le monde est concentré et impliqué, c’est ce qui nous a aidé à gagner ce match. »
Steve Clifford convaincu par ses premiers mois à bord
Evan Fournier expliquait dans le premier épisode de sa Web série que le groupe s’était vu trop beau l’an passé après son super départ. Pas question de tirer des plans sur la comète à Orlando donc, et si Steve Clifford parle de playoffs, ce n’est pas parce que sa formation a gagné la nuit dernière, mais parce qu’il est convaincu de son talent après quelques mois à bord.
« Je dirais cela : on est assez bons pour aller en playoffs, on a assez de talent », assure le coach. « Je sais qu’on ne s’attend pas pas à ce que ça fonctionne, mais je suis en NBA depuis assez longtemps pour savoir ce qu’il en coûte. Maintenant il faut bien jouer. On ne va pas arriver et battre tout le monde, mais on a assez de talent. Si on a une approche assez mature, qu’on veut progresser, on peut y arriver. »
Pour réussir il faudra aussi que tout le monde hausse son niveau de jeu : « on a des jeunes joueurs qui peuvent émerger » explique le coach, en référence à Mo Bamba et Jonathan Isaac notamment. « Et on des gars plus âgés qui peuvent réussir leur plus belle saison » comme Evan Fournier, Aaron Gordon et Nikola Vucevic , les trois capitaines de l’équipe. « Donc on a assez de talent pour aller en playoffs », répète-t-il, peut-être dans l’optique de convaincre en premier lieu son groupe.