« Iso Zo » espère se faire une place à New York

Les lignes arrières étaient déjà surchargées chez les Knicks, avec Tim Hardaway Jr, Frank Ntilikina, Courtney Lee, Trey Burke, Emmanuel Mudiay ou Ron Baker ? Allonzo Trier s’en fiche et compte bien se faire une vraie place dans le roster.

Signé via un « two-way contract » cet été, le rookie peut passer 45 jours avec l’équipe NBA cette saison. Mais quand on est capable de marquer 25 points en 26 minutes, comme la nuit dernière dans la victoire face aux Nets, on peut trouver sa place en NBA, a priori. C’est tout le dilemme de David Fizdale.

« Il a un vrai sens du jeu », souligne son entraîneur chez Newsday. « Il travaille vraiment beaucoup. C’est peut-être celui qui bosse le plus de l’équipe, pour être honnête. Il revient s’entraîner le soir la plupart du temps (…) C’est un vrai compétiteur, c’est une certitude. Il n’a peur de rien. »

Il faut effectivement oser prendre tous ces tirs quand on joue ses premières minutes chez les pros, mais le rookie a confiance en lui en attaque. De quoi laisser David Fizdale lui offrir pas mal de liberté de ce côté du terrain…

« On jette ce principe par la fenêtre pour Zo. Ils l’appellent « Iso Zo ». Je vais laisser le gamin être lui-même. C’est inné chez certain. C’est un scoreur naturel. Je suis assez intelligent pour savoir quand il faut laisser faire. »

« Tirer le maximum de mes capacités, sans trop en faire »

« On ne va pas dire que ça ne s’applique pas à moi, disons qu’il me donne un peu plus de liberté pour utiliser mes capacités et aider l’équipe. Et j’essaie d’en tirer le maximum », décrit Allonzo Trier. « J’essaie encore de trouver un moyen de le faire tout en m’intégrant à l’équipe. Tirer le maximum de mes capacités, sans trop en faire. »

Difficile de lui reprocher quelque chose quand ça rentre : cette nuit, il a ainsi planté 17 points dans les 9 dernières minutes avant la pause, faisant complètement basculer la rencontre. Menés 35-23, les Knicks sont arrivés à la pause en tête à 50-46 et pouvaient remercier ce jeune joueur qui déborde de confiance.

« C’est sûr que c’est une motivation mais je crois en moi dans tous les cas », souligne-t-il. « Je n’ai pas changé ma façon de voir les choses. J’essaie simplement de faire partie de l’équipe, de me battre et de faire mon boulot. »

Pourtant, ce n’était pas gagné pour l’ancien coéquipier de Lauri Markkanen ou DeAndre Ayton à Arizona, non drafté en juin dernier. Mais ses 17 points de moyenne à 45% aux tirs en quatre de matchs de Summer League ont convaincu New York de le rattraper et de lui donner une chance, dont il veut profiter à fond.

« Je m’attendais à être drafté, ça n’est pas arrivé, c’est du passé. Il ne faut plus s’en inquiéter maintenant. Mon boulot, c’est de continuer à progresser. Je suis content d’être ici, au sein d’une franchise comme les Knicks. Ils croient en moi, ils m’ont choisi, donc je suis vraiment heureux d’être là. Je vais continuer à bosser et progresser chaque jour. »