C’est plein d’enthousiasme que Steve Clifford retrouve cette année Orlando, malgré le gros chantier qui l’attend. L’ancien assistant de Stan Van Gundy, durant les dernières belles années du club, ne veut pas perdre de temps : il a tout de suite imposé sa méthode en Floride, dès le premier entraînement officiel de la saison.
« Ce qu’on va faire plus que les autres équipes lors du training camp, ce sont les oppositions », annonce ainsi l’entraîneur sur le site du club. « On a joué deux quart-temps pleins, avec arbitres. Pour moi, c’est la meilleure façon d’avoir de l’intensité. Tout le monde dit toujours que c’est la « méthode Van Gundy », car c’est ce que faisaient Jeff, puis Stan. Les joueurs aiment bien. C’est bien pour la condition et les fondamentaux selon moi. »
Une bonne manière de se décrasser. « C’est toujours la même chose pour le premier entraînement : tu te lèves tôt, tu n’as pas besoin de réveil parce que tu es trop excité, mais tu es un peu mou », décrit Evan Fournier. « On s’est entraînés à fond mais on était un peu mous. On a fait du bon boulot dans l’ensemble, ça aurait pu être mieux, mais il y a beaucoup de positif. »
Jonathan Isaac : « Le coach dissèque tout »
À commencer par cette science du détail qui caractérise le technicien, pas toujours facile à appréhender mais forcément importante pour un groupe si jeune et inexpérimenté.
« Ce training camp sera très important pour comprendre ce qu’il attend de nous », poursuit le Français. « Avec ses préceptes défensifs d’abord, car il a une approche qu’on ne connaissait pas ici. C’est peut-être de Scott Skiles que ça se rapproche le plus. Mais le coach est très différent et très précis sur les détails. Il a besoin de discipline. On aura besoin de temps pour s’ajuster, mais ça va le faire. »
Et ça va surtout faire du bien aux jeunes joueurs du Magic, qui ont besoin d’être encadrés. « C’est quelque chose dont on avait besoin avec les plus jeunes », confirme Aaron Gordon. « On en a dix qui sont dans leur première ou deuxième saison, donc on travaille sur l’instauration de bonnes habitudes. »
« C’est très intense, très précis, plus que je ne l’avais jamais vu pour un entraînement, avec beaucoup d’attention au détail », abonde Jonathan Isaac. « Le coach dissèque tout. Même sur les petites erreurs, il nous prévient qua ça pourrait nous revenir en pleine face plus tard, et il a raison. »
Le premier jour de l’ère Steve Clifford aura marqué les esprits.