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Don Nelson à l’origine de la métamorphose de Steve Nash en leader

À quelques heures de devenir Hall of Famer, Steve Nash revient lui aussi sur sa carrière. Consacrée par deux trophées de MVP, celle-ci aurait pourtant pu ne pas se dérouler ainsi. Cela remonte désormais à plus de vingt ans mais il faut se souvenir qu’après sa draft en 1996, au sein de l’un des meilleures promotions de l’histoire, Steve Nash ne s’est pas de suite imposé en NBA.

Après une première saison discrète à Phoenix et une deuxième plus encourageante, c’est à Dallas que le Canadien s’est dévoilé comme l’un des meneurs les plus prometteurs de la ligue. Mais là encore, il lui a fallu deux saisons avant de prendre une autre dimension. Longtemps, le meneur s’est contenté d’impliquer ses coéquipiers en se refusant de tirer la couverture à lui. C’est Don Nelson, alors coach des Mavs, qui a collé aux basques du natif de Johannesbourg pour qu’il se décide à prendre ses responsabilités.

« Nellie était vraiment dur avec moi mais il croyait aussi vraiment en moi. Il avait plus de foi en moi que je n’en avais moi-même », se souvient Steve Nash auprès du New York Times. « C’est lui qui m’implorait de scorer et cela a constitué une pierre angulaire fondamentale de ma construction car, une fois que j’ai équilibré la création avec le scoring, cela a tout ouvert pour mes coéquipiers et moi. Ma nature est juste de passer, passer et encore passer, de donner. Nellie a finalement réussi à faire rentrer dans mon crâne que c’était des conneries, que je nous faisais plus de mal qu’autre chose en faisant ça. Il m’a forcé sans le dire ouvertement, à comprendre que c’était moi l’égoïste. »

Une amende pour chaque match à moins de dix tentatives de tir

Ainsi, après quatre première saisons à moins de 10 points et 10 tentatives de tir de moyenne, Steve Nash a commencé à dégainer en 2000 sous la menace de son coach. Résultat : il conclut sa cinquième campagne NBA avec près de 16 points à 49% au tir et grâce à lui, Dirk Nowitzki et Michael Finley, Dallas finit tout simplement avec sa meilleure saison depuis 1988, fort d’un bilan de 53 victoires et 29 défaites ainsi que la première qualification en playoffs depuis 1990.  Preuve que Don Nelson avait raison.

« Je ne lui ai pas demandé, je lui ai dit qu’il devait changer ou sinon j’allais arrêter de le faire jouer », appuie le coach qui coule désormais une retraite paisible à Hawaii. « Je lui ai dit que c’était l’un de mes meilleurs shooteurs mais qu’il ne shootait pas, je ne comprenais pas. J’ai donc dit que j’allais lui mettre une amende à chaque match où il ne prenait pas au moins 10 tirs. Je l’ai sans doute blessé mais il a essayé de changer après ça. Il est devenu un All-Star et n’a pas arrêté pour finir deux fois MVP au bout du compte. »

Et Steve Nash n’a pas seulement fini sa carrière comme l’un des meilleurs passeurs de l’histoire mais aussi comme l’un des meilleurs shooteurs avec 49% de réussite globale, 42% à trois-points et 90.4% aux lancers-francs, sans oublier… un volume de tir supérieur à dix tentatives par match de moyenne.

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