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Jamal Crawford, le patriarche d’un basket plus vivant que jamais à Seattle

Même si la ville de Seattle pleure toujours le départ des Sonics, le basket n’est pas mort dans la « Ville Pluvieuse ». Forte d’une vraie culture de la balle orange, les rebonds se font toujours entendre, notamment l’été grâce aux ligues mêlant professionnels et amateurs, et plus particulièrement celle bâtie par Jamal Crawford.

« La vraie joie vient de la réussite de l’autre »

Son amour du basket et sa passion pour sa ville sont connus de tous et son implication dépasse le cadre des parquets. Couvé par Gary Payton et Doug Christie lors de ses jeunes années, le triple meilleur sixième homme perpétue la tradition et veille sur la jeunesse de la capitale culturelle et économique de l’Etats de Washington.

« Après ce que Doug Christie a fait pour moi, ce que Gary Payton a fait pour moi, c’était mon devoir de le faire pour la génération suivante. J’ai voulu le faire pour tous ceux qui sont venus à moi, » explique l’arrière à Hoopshype. « Gosse, on ne pense qu’à réussir en NBA. Puis, en vieillissant, la vraie joie, le véritable accomplissement viennent de la réussite de l’autre. Comment aurait-je pu dire à des gars comme Isaiah Thomas, Brandon Roy, Nate Robinson ou Tony Wroten d’aider la prochaine génération si je ne l’avais pas fait moi-même. On rembourse notre dette. Je ne veux rien de leur part, je veux juste qu’ils aident les suivants. »

Pour les enfants de la ville, la contribution de Jamal Crawford n’a pas de prix. Le vétéran a vu passer nombre de jeunes joueurs dans sa ligue et ses camps, généralement gratuits ou simplement ouverts à tous en échange d’une paire de chaussure destinée à être redistribuée. Grâce à lui, même si les Sonics ne sont plus, la ville s’enivre toujours d’un léger parfum de NBA.

« Jamal est juste le meilleur des êtres humains », s’emporte Zach LaVine, arrière de Chicago, natif de Seattle. « C’est une personne géniale. J’essaye d’agir de la même façon, c’est comme ça que vous êtes censé être, que vous devriez aborder les autres. Je me souviens recevoir des invitations pour leurs entraînements pros lorsque j’étais au lycée ou même avant. Ce que c’est d’être un lycéen face à Brandon Roy, Jamal, Nate Robinson, Tone (Wroten) ? Vous ne cessez de progresser et ils voient que vous faites partie intégrante d’un groupe de joueurs qui va porter le basket de Seattle. Vous débutez au plus jeune âge et une fois que vous avez réussi, vous passez la torche de la même façon. »

Seattle, ville de l’émulation

Culturellement, Seattle s’est toujours distingué aux États-Unis, notamment avec le label Sub Pop (éminence grise cachée derrière Nirvana, Mudhoney ou plus récemment The Shins, Beach House, METZ), la radio KEXP ou sa scène noire portée par le collectif Black Constellation où l’on retrouve Shabazz Palaces (eux-mêmes signés sur… Sub Pop), OCNotes ou encore THEESatisfaction. Artistes, cultures et genres se mélangent sans trop se soucier de préjugés. Il en va de même avec le basketball, entre autres grâce à Jamal Crawford, lequel tente de privilégier l’humain plutôt que développer une usine à basketteurs.

« Il ne s’agit pas que de joueurs qui vont faire la NBA », renchérit l’idole de la ville. « Ce n’est pas comme si c’était la NBA ou l’échec. Vous pouvez toujours avoir une grande influence sur la communauté même si vous ne parvenez pas en NBA. Même si un jeune de la prochaine génération n’y va pas, vous remplissez toujours votre rôle. Il y a probablement plus de gars qui n’y parviennent pas que de joueurs qui y réussissent. Avant de regarder le talent, j’aime voir si le garçon est bon, quel est sa personnalité. C’est la priorité pour moi. Une fois que je l’ai vu, je veux bien l’aider jusqu’à la lune. »

Une tradition qui porte ses fruits puisque, dans le sillage de Jamal Crawford, chaque joueur NBA originaire de Seattle tente de transmettre le flambeau et d’apporter sa pierre à l’édifice.

« J’ai vu Isaiah (Thomas) faire la même chose pour (Ahmaad) Rorie [espoir de l’université de Montana]. Et Isaiah ne veut rien en retour de la part d’Ahmaad, si ce n’est qu’il fasse de même pour la génération qui suivra. Il ne s’agit que de ça : transmettre au suivant. C’est vraiment ce qui rend unique notre communauté basket », estime l’arrière. « Maintenant des gars comme moi, Dejounte Murray ou d’autres cherchons les nouveaux lycéens ou universitaires de notre ville. Nous voulons être sûrs qu’il fasse de leur rêve une réalité, » renchérit Tony Wroten.

Spencer Hawes : « Jamal est le parrain du basket de Seattle »

Dans l’histoire de la NBA, près de 60 joueurs sont originaires de Seattle ou ses environs, de Gary Payton II à Avery Bradley en passant par John et David Stockton, Brandon Roy, Marvin Williams, Dejounte Murray, Martell Webster ou encore Rodney Stuckey. Et il suffit de regarder l’effectif des Huskies de l’université de Washington, constitué par cinq joueurs natif de l’état, pour se rendre compte que beaucoup d’autres sont en approche. Le travail de Jamal Crawford et ses pairs paye.

« Jamal est en quelque sorte le parrain du basket de Seattle, » confie Spencer Hawes, dernièrement vu chez les Bucks. « Nous avons une forte culture du basket ici. Quiconque émerge a eu quelqu’un de la génération précédente pour les aider. Personnellement, j’ai explosé sur le tard physiquement. Je suis allé à l’université de Washington et j’essayais toujours d’intégrer ses entraînements, Jamal s’assurait toujours que j’y parvienne (…) Tout le monde veut voir l’autre réussir, cela fait partie de nos racines. On ne voit pas les autres comme quelqu’un qui va voler notre étoile. »

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