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Joel Embiid : « Ma vie est un film »

Comme d’autres vedettes de la NBA, Joel Embiid a décidé de se confier via la plateforme The Players’ Tribune. Le pivot des Sixers raconte ses premiers pas au basket, et le déclic est venu de… Kobe Bryant, via la finale entre les Lakers et le Magic. C’était en 2009. « Je le jure devant Dieu, ma vie est un film. C’est un film » écrit-il au début de son billet.

Si le pivot camerounais écrit ça, c’est parce que lorsqu’il arrive aux Etats-Unis à 16 ans, il ne sait pas dribbler. Tout juste sait-il dunker, et il pèse 70 kilos !

« La première fois que je suis allé à l’entraînement, j’étais si mauvais que le coach m’a viré du gymnase. J’étais tellement maigre, tellement mou… Mais le pire, c’est que mes coéquipiers se moquaient de moi, comme les merdes de gamins dans les films sur le lycée. Je regardais ces mecs sans comprendre ce qu’ils disaient… »

Il va sur YouTube pour apprendre à shooter comme les Blancs

Joel Embiid parle mal anglais, et il est déjà en mode « Process ». Il pleure dans son coin, et envisage de rentrer au Cameroun. Puis il décide de fermer des bouches, et il pense que c’est en se dotant d’un vrai shoot.

Dunker, prendre des rebonds et prendre de la place, c’est naturel pour lui. Mais pour s’imposer, il lui faut se démarquer, et un jour, il décide de se concentrer sur son… shoot ! « Je m’améliorais, surtout près du cercle mais je ne pouvais toujours pas shooter » raconte-t-il. Il décide alors de s’entraîner avec Michael Frazier II, auteur de 11 3-points avec Florida. Il prend des fessées, mais un soir, il va sur YouTube et après quelques essais, il tape « WHITE PEOPLE SHOOTING 3 POINTERS. »

Il reconnaît que c’est un cliché, mais c’est en regardant des gars qui payent pas de mine enchaîner les 3-points, qu’il se décide à les imiter. Et ça marche !

« Je sais que les gars vont croire que j’exagère, mais c’est vrai ! À cette époque, je ne sais pas vraiment qui est J.J. Redick. Je ne connaissais pas grand chose à la NBA car je ne pouvais jamais en voir au Cameroun. Je ne veux pas dire par là qu’on était trop pauvre pour avoir une télé. (…) C’est juste que ma mère était super mais super stricte sur l’école. Je ne pouvais pas rester devant un match. »

Luc-Richard Mbah a Moute l’oriente vers Kansas

Joel Embiid raconte alors que ses parents ne le laissaient même pas regarder les matches de l’équipe de football du Cameroun en football. Tout est focalisé sur l’éducation, et finalement, il attend 2009, et les Finals entre le Magic et les Lakers pour vraiment voir un match de basket. Il a… 15 ans.

« Dwight. Pau. Odom. KOBE. Je n’avais jamais vu ça ! Je regardais des gars qui shootaient quasiment à 100%. Tout rentrait. Leur manière de bouger, leurs qualités athlétiques… C’était la chose la plus cool au monde. À un moment, je me suis dit : « C’est ce que je veux faire ». J’ai supplié mes parents. Je les ai suppliés pendant un an. »

Son père lui explique alors que personne ne joue au basket au Cameroun, mais qu’il peut faire du volleyball. Joel Embiid s’accroche, impressionne Luc Mbah a Moute lors d’un stage, et deux mois plus tard, il décolle pour la Floride.

« Un an plus tard, je m’engage avec Kansas. Je ne savais même pas ce qu’était la March Madness. Je ne savais pas quelles étaient les bonnes équipes. J’ai simplement choisi Kansas car Luc m’a dit : « Kansas, c’est qu’il a de mieux. Tu devrais aller à Kansas ». »

Joel Embiid raconte alors ses premiers entraînements fracassants avec Kansas, et il se souvient d’une cassette vidéo. Une compilation sur Hakeem Olajuwon et d’autres pivots de légende. « Je voulais étudier la manière de bouger d’Hakeem, je voulais essayer et l’imiter. Je l’ai fait au lycée, je l’ai fait à Kansas… En gros, je m’imaginais simplement comme un bon basketteur. La puissance du cerveau est incroyable. J’étais nul mais j’imaginais que j’étais Hakeem. Et j’ai commencé à m’améliorer… »

Il raconte ensuite sa première rencontre avec Kobe, l’année de sa retraite, et la superstar des Lakers qui lui dit simplement : « Continue de bosser. Continue de bosser. »

« Il riait et on a parlé pendant une minute. Pour la plupart des gens, ça ne veut rien dire. Mais pour moi, c’était surréaliste. J’étais comme dans un jeu vidéo. (…) Merci Kobe. Merci Hakeem. Merci papa et maman. Merci Kansas. Merci Philly. Merci Lil’ Bow Wow. Merci aux blancs. C’est un film, je vous jure. »

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