Trouver un club quand on est resté scotché sur un banc ? L’exemple de Cole Aldrich

Signé pour 22 millions de dollars sur trois ans par les Wolves en 2016, Cole Aldrich n’aura pas l’opportunité de tenir son engagement jusqu’au bout avec la franchise. Quasiment jamais utilisé par Tom Thibodeau, il a été libéré et se retrouve désormais free agent et, visiblement, les offres ne se bousculent pas au portillon.

« C’est un peu mort en ce moment, » admet-il à KansasCity.com. « En gros, je fais ce qui est en mon pouvoir : je m’entraîne, je m’assure d’être prêt lorsque la rentrée de septembre sera là. Je sais que je n’ai que 29 ans. J’ai encore trois, quatre ou cinq ans à jouer. Quelque chose va se présenter. »

« Aujourd’hui, tout le monde voit la Chine comme la meilleure option après la NBA »

Originaire du Minnesota, Cole Aldrich était pourtant bien content de porter les couleurs de l’équipe du pays. D’ailleurs, il ne serait pas contre revenir dans le giron des Wolves même s’il confirme que l’aspect sportif a été compliqué avec Tom Thibodeau.

« On ne sait jamais. J’adorerais évidemment revenir ici. Mes deux années se sont bien passées. J’ai pu voir ma famille et mes amis un peu plus que d’ordinaire, » confie le pivot. « Sur le terrain, c’était probablement une situation différente de ce que j’espère. Ça arrive. Je suis à un stade de ma carrière où je dois trouver des moyens d’apporter une plus-value et de jouer. Le fait de ne pas jouer ces deux dernières années n’a pas aidé ma situation cet été. »

Comme lui, de nombreux joueurs confirmés sont toujours sans contrat. Beaucoup de basketteurs ont même pris les devants cet été en signant en Chine, comme Marreese Speights ou Al Jefferson. S’il laisse la priorité à la NBA, Cole Aldrich commence à réfléchir à partir tenter une expérience dans l’Empire du Milieu avec sa famille.

« Actuellement, tout le monde voit la Chine comme la meilleure option après la NBA. C’est sans doute une possibilité. Je ne suis pas encore sûr pour le moment. J’adore jouer. Si cela nous amène dans un autre pays et bien, ça sera le cas. Je ferai ce que j’aime faire. »