John Wall, comme d’autres, vise le titre de MVP pour la saison à venir. Un trophée qu’il pense même pouvoir décrocher « facilement » s’il n’a pas de problème de santé. Et si, bien sûr, il parvient à mener les Wizards jusqu’au sommet de la ligue. Pour deux raisons majeures, le meneur n’a pas de doute sur les chances des hommes de la capitale : « Je pense que nous avons une meilleure équipe aujourd’hui, et la conférence Est est plus ouverte depuis qu’il (LeBron James) en est parti. »
Difficile de le contredire sur le second argument. Quid du premier en revanche ? Les dirigeants n’ont pas chômé cet été en s’offrant quelques éléments de qualité. Austin Rivers d’abord acquis via un échange, capable d’évoluer sur deux postes et donc de faire souffler Wall et Bradley Beal. Jeff Green, une des autres recrues ? « Athlétique et polyvalent, qualifie Wall. Il peut switcher du poste 1 jusqu’au poste 4. Il défendait sur moi lorsque nous jouions Cleveland. »
Reste enfin Dwight Howard, auprès de qui le meneur s’est personnellement investi dans son recrutement. Le vestiaire des Wizards, réputé comme étant parfois explosif, s’offre ainsi un joueur qui a récemment dû se défendre d’être « un mauvais gars » pour un collectif…
« Vous savez, il a joué avec beaucoup d’équipes. Ses anciens coéquipiers disent certaines choses, des bonnes, d’autres mauvaises, relativise Wall. Chacun a quelque chose à améliorer, mais c’est mon job de meneur de jeu, en tant que leader, de faire en sorte qu’il soit à l’aise avec nous et qu’il puisse jouer de la façon que nous attendons de lui. S’il le fait, ça nous ira. »
Avec toutes ces nouvelles têtes, Washington a l’occasion de tourner la page d’une saison 2017-2018 terminée par une élimination au 1er tour des playoffs. « Nous aurions pu être compétitifs ces deux dernières années si nous n’avions pas eu à faire face aux blessures, estime le meneur. Tomber à la huitième place, jouer Toronto, une sacrée équipe. J’avais le sentiment que nous aurions dû battre ces gars, mais ils étaient la meilleure équipe à ce moment-là. »