Décimé par un virus, le Magic gagne tout de même à Detroit

Touché de plein fouet par un virus de saison, le Magic s’impose 104-91 au Palace malgré l’absence d’Howard, Nelson, Redick et Pietrus.

Il compte sur les 27 points de Bass et la profondeur de son effectif pour passer l’obstacle Pistons. Le succès se dessine en seconde période avec une adresse remarquable pour Orlando (60% aux shoots).

Michael Pietrus avait des hauts le cœur l’autre jour contre Chicago ; il semblerait que le mal se soit répandu dans le vestiaire d’Orlando. Superman est bien humain. Lui comme Nelson et Redick étaient portés pâles hier soir, et les deux premiers cités risquent fort de manquer aussi le déplacement à Milwaukee samedi soir.

La force de la « second unit »

Mais avec un cinq inédit (Gortat et Duhon promus), Orlando n’a pas baissé les bras, bien au contraire. Sur les ailes de l’inévitable Brandon Bass qui scorait 20 points en première mi-temps et donc 27 au total (soit son nouveau record en carrière), à un somptueux 11/12 aux tirs, les visiteurs ne manquaient pas grand-chose.
Tayshaun Prince (30 points) et Villanueva en sortie de banc (15 points) tentaient bien de garder leur équipe à niveau, mais rien n’y faisait. La seconde mi-temps était celle d’Orlando qui continuait à enquiller les paniers avec une précision chirurgicale. Le marteau polonais alignait 14 points et 11 rebonds avec 2 petits shoots ratés sur 9 tentatives. Vinsanity était bien inspiré contre son cousin T-Mac avec 25 points et 9 passes déc’ sur un rythme tout à fait décent (10/15).

Bref, Orlando surmontait son virus par un regain d’adresse collective et se mettait définitivement à l’abri avec un 14-1 au beau milieu du troisième quart, ce qui creusait l’écart à +10 (70-60). L’affaire était dans le sac, et rondement menée en l’absence du duo Nelson – Howard.