Robert Pera, le propriétaire des Grizzlies, s’est tenu éloigné de la franchise depuis de longs mois. De retour au FedExForum, le jeune milliardaire a rencontré son GM Chris Wallace et d’autres dirigeants de la franchise en vue de la prochaine Draft.
Ensuite, il n’a accordé qu’une seule interview, aux journalistes payés par le club, pour afficher son optimisme.
« En assumant que Marc (Gasol) et Mike (Conley) sont en bonne santé, je pense que nous avons des jeunes joueurs autour d’eux qui vont avoir un impact immédiat », assure-t-il. « On récupèrera un autre bon joueur à la Draft (avec le 4e choix). Je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas redevenir une équipe à plus de 50 victoires. »
Après sept qualifications de suite en playoffs, cette saison à 22 victoires ne serait donc qu’une anomalie ?
« En NBA, il y a certaines choses qu’on peut contrôler, et d’autres qu’on ne peut pas contrôler. Il y a besoin de chance également. Cette année, les blessures nous ont plombés. Si nous sommes en bonne santé, je m’attends à ce que nous soyons compétitifs. »
Si Mike Conley revient en pleine forme et que les genoux de Chandler Parsons tiennent enfin le choc, les Grizzlies peuvent, avec leur 4e choix de Draft, rapidement rebondir. Mais cet équilibre reste fragile et soumis à d’importantes conditions.
En tout cas, Robert Pera compte davantage s’investir, lui qui est désormais actionnaire majoritaire du club.
« J’aimerais davantage poser mon empreinte sur l’équipe, maintenant que la situation sur la propriété de l’équipe est résolue. J’aimerais appliquer certaines méthodes de ma compagnie, Ubiquiti, qui marchent bien. Je réalise que c’est différent. Avec ma société, je peux prendre toutes les décisions à long terme. Je peux être une sorte de dictateur. Avec l’équipe, il y a plus d’éléments que le long terme seul. Il faut de la transparence avec les fans. La façon de gérer la presse et les fans est aussi importante que les buts à long terme. Ça m’a pris du temps pour comprendre ces étapes, ces dernières saisons. »