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Quelle place pour Kevin Durant dans l’histoire des MVP des Finals ?

Remis depuis 1969, le trophée de MVP des Finals est une distinction bien particulière, qui a beaucoup moins de valeur que celle de MVP alors qu’elle récompense pourtant le meilleur joueur de la meilleure équipe. Ou du moins celui qui a été le plus précieux au meilleur des moments.

De quoi faire des MVP inattendus comme Andre Iguodala avec les Warriors en 2015, James Worthy en 1988 lorsqu’il éclipsa Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar grâce à son triple-double dans le Game 7, ou encore Cedric Maxwell, préféré à un Larry Bird passé au travers de la finale 1981. Les vedettes n’ont pas d’avantages en Finals, et Kevin Durant disait d’ailleurs la semaine dernière qu’il est selon lui « facile d’être le meilleur joueur d’une équipe qui n’a pas de bons joueurs, mais que c’est difficile d’être le meilleur dans une équipe où il y a des grands joueurs ».

Les MVP multiples

C’est encore plus compliqué de l’être plusieurs fois. Pourtant, Michael Jordan a été désigné à six reprises meilleur joueur des Finals, tandis que Tim Duncan, LeBron James, Magic Johnson et Shaquille O’Neal l’ont été trois fois, et que Kareem Abdul-Jabbar, Larry Bird, Kobe Bryant, Hakeem Olajuwon, Willis Reed et donc Kevin Durant l’ont été deux fois. Ce dernier rejoint ainsi le club fermé des hommes élus deux années de suite, où siègent Jordan, O’Neal, James, Olajuwon et Bryant.

Grand oublié de cette liste de légendes, Bill Russell a donné son nom au trophée en 2009, une manière de compenser le fait qu’il ait porté Boston vers 11 titres sur les 13 années qui ont précédé l’arrivée de cette distinction. Fait amusant, le premier MVP des Finals fût d’ailleurs choisi dans l’équipe perdante, pour la première et la dernière fois : Jerry West, après une Game 7 perdu malgré 42 points, 13 rebonds, et 12 passes contre Boston.

Les plus grosses lignes de stats

Quarante-neuf ans plus tard, Kevin Durant a lui compilé 28.8 points à 53% de réussite dont 41% de loin, 10.8 rebonds, 7.5 passes et 2.3 contres. Une ligne de stats moins impressionnante que celle de l’an passé, mais qui occuperait une belle place si on devait toutes les classer, quelque part entre le LeBron James de 2012 et le Kobe Bryant de 2009.

Il serait évidemment bien loin devant Wes Unseld et ses 9 points de moyenne en 1978, mais également loin derrière quelques performances de légende, comme celle de LeBron James il y a deux ans par exemple : 29.7 points à 49% aux tirs dont 37% de loin, 11.3 rebonds, 8.9 passes, 2.6 interceptions et 2.3 contres, le tout dans un scénario incroyable. 

Parmi les plus belles copies individuelles rendues en finale, on peut aussi mentionner celle de Magic Johnson en 1980 avec son Game 6 mythique, celle du jeune Dwyane Wade portant Miami au titre en 2006 ou du Shaquille O’Neal inarrêtable de 2000. Et que dire de Michael Jordan, concluant son premier « three-peat » avec 41 points de moyenne à 51% et 40% de loin, 8.5 rebonds et 6.3 passes de moyenne pour venir à bout des Suns de Charles Barkley !

On vous laisse élire le plus beau MVP des Finals avec cette vidéo rappelant les 31 lauréats, ainsi que le tableau de leurs stats de BasketBall Reference, en n’oubliant pas qu’un Français figure dans la liste : Tony Parker, qui a soulevé le trophée en 2007.

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