Peut-être loin d’imaginer que son équipe parviendrait à retrouver les playoffs après le départ de Gordon Hayward, le General Manager du Jazz ne veut pas changer une équipe qui gagne.
Entre l’arrivée de Ricky Rubio, la bonne pioche Donovan Mitchell, l’échange pour Jae Crowder, et tous ces « role players » sur lesquels il a misés, Dennis Lindsey s’en sort avec un super groupe qui, en plus, ne lui coûte pas un bras.
« Je pense qu’on est dans une bonne position, où on ne s’est pas coincés financièrement, ce qui pourrait nous donner quelques options à prendre en considération » affirme-t-il au Deseret News. « L’option n°1 sur laquelle on va miser selon moi, c’est de ramener l’équipe intacte. Mais je ne sais pas si on devra prendre en compte de nouvelles choses. »
Pas d’obstacle pour Derrick Favors
Il veut conserver son équipe, mais il n’exclut donc pas de la renforcer. Et si une opportunité en or se présente, il pourrait sortir le porte-monnaie. Enfin celui des propriétaires.
« Les Miller ont toujours dit que pour rester candidat au titre, ou pour passer au niveau supérieur, ils étaient prêts à dépenser de l’argent » rappelle le GM. « À quel degré et pour combien de temps ? On en parlera. Ils étaient dans la luxury tax du temps d’Andreï Kirilenko par exemple. »
Dépenser de l’argent ne signifie pas forcément attirer des nouveaux joueurs : Derrick Favors est free agent et souhaite rester dans l’Utah. Ça tombe bien, sa direction aussi.
« C’est un bon joueur dans une bonne équipe, et Derrick a fait comprendre qu’il voulait revenir ici. Il sait ce qu’il a ici, et on sait ce qu’il apporte. Son agent est super, il a toujours monté des deals intéressants pour les deux parties, donc je ne vois pas d’obstacle à première vue. Derrick doit suivre le processus, mais j’ai bon espoir. »
Le Jazz le sait mieux que personne : la continuité est souvent récompensée en NBA.