Les Celtics veulent corriger leurs difficultés loin de Boston

Si les Celtics possèdent une réelle identité de jeu, sans cesse répétée peu importe l’adversaire ou la situation, ils connaissent par contre de grosses difficultés à passer un cap à l’extérieur et à exporter cette superbe efficacité.

Cette saison, en playoffs, ils n’ont ainsi remporté qu’un seul match loin de Boston – le Game 3 contre les Sixers. En arrivant à Cleveland, et malgré le 2-0 dans les jambes, les doutes existent encore.

« Je suis impatient pour ce troisième match », explique Jaylen Brown. « On est confiant, autant qu’à la maison. Il y a clairement une différence entre les deux situations : l’énergie. À domicile, l’énergie est pour vous alors qu’à l’extérieur, elle est contre vous. »

Les titulaires de Boston shootent à 45% à l’extérieur, quand les remplaçants n’affichent que 33% de réussite. Fort logiquement, les écarts sont impressionnants : contre les Bucks, à Boston, les Celtics ont marqué 109.3 points de moyenne. À Milwaukee, c’était 93.3 points. Contre Philadelphie, c’était 113 points à domicile et 96.5 à l’extérieur…

De plus, après le Game 3 contre les Bucks, certains joueurs avaient avoué avoir été surpris par l’intensité imposée par la troupe de Giannis Antetokoumnpo. Alors que les Cavaliers et LeBron James joueront leur survie samedi soir, il ne faudra pas refaire la même erreur.

« On ne peut pas se permettre d’être surpris cette fois », prévient Marcus Smart. « On le sait. On doit être les premiers à frapper. »

Brad Stevens, lui, pointe un manque de régularité.

« J’ai aimé le match qu’on a remporté, pas le reste. On a eu nos moments, mais on n’a pas été aussi régulier que nécessaire pour gagner plus. On va devoir être très concentré. C’est encore plus compliqué de communiquer à l’extérieur. »

La saison passée, toujours en finale de conférence, après deux fessées encaissées à Boston, la bande de Brad Stevens était pourtant venue gagner le Game 3 dans le money-time à Cleveland. Quel conseil Jaylen Brown peut-il donner à ses coéquipiers qui n’ont pas connu ce match ?

« Respirer. Prendre chaque respiration, se détendre, séparer ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Venir sur le terrain et faire ce qu’on doit faire, et advienne que pourra. »