Kevin Love salue la résilience de deux finalistes qui reviennent de loin

Alors que les Warriors et les Rockets sont restés toute la saison les deux candidats désignés à la finale de conférence à l’Ouest, ceux qui se retrouvent en finale à l’Est ont tous les deux connu des exercices tumultueux.

Du côté de Cleveland, il y a eu cette mayonnaise qui n’a pas pris, des séries de défaites inédites sous l’ère LeBron James et un remaniement de l’effectif en février. Du côté de Boston, ce fut une cascade de blessures allant de Gordon Hayward à Kyrie Irving en passant par Daniel Theis, sans compter la cinquantaine de matchs ratés par les deux Marcus, Morris et Smart.

« Ça fait beaucoup sur une saison, pour nous comme pour eux »

Cela n’a pourtant pas empêché les Cavaliers et les Celtics de se hisser jusqu’en finale de conférence. Les premiers en s’appuyant sur un LeBron James à son meilleur niveau, les seconds sur un collectif à toute épreuve. Une capacité de résilience différente dans la forme, mais partagée par les deux franchises.

« C’est devenu normal pour nous au moins, vu qu’on est les Cavs » lance Kevin Love dans des propos relayés par ESPN. « Eux, ils ont perdu leur All-Star Gordon Hayward au bout de deux minutes, un gars qui joue bien et qui connait Brad Stevens, qui arrive et qui est un sacré plus pour l’équipe. C’était évidemment très dur. »

Mais pas insurmontable. Pas plus que l’absence de Kyrie Irving.

« Ils sont revenus et ont super bien joué après, immédiatement, en perdant un match avant d’en gagner beaucoup de suite. Et puis ils ont perdu Kyrie pour les playoffs, leur option n°1, mais tout le monde a élevé son niveau de jeu. Ça fait beaucoup sur une saison, pour nous comme pour eux. Ça pourrait être considéré comme une surprise, mais je pense que les deux équipes ont su élever leur niveau de jeu. »

LeBron James et le bruit médiatique

Assez pour se retrouver de nouveau en finale de conférence au moins. La quatrième de suite pour Cleveland et la huitième pour un LeBron James à qui le club doit tout. Les victoires, comme le bruit médiatique.

« C’est un truc qui le suit. Beaucoup d’équipes dans la ligue ont des histoires qui ne sortent jamais. Ça arrive ici depuis que Bron est revenu » concède Kevin Love. « Ça nous suit, en bien ou en mal. Mais on a toujours répondu de manière positive. »

Dernier exemple en date : le refus d’entrer en jeu de Rodney Hood, largement relayé. La réponse en interne ? Des excuses et des rires. La dernière polémique d’une longue série cette saison entre le faux-départ de Derrick Rose, les critiques en interne de Kevin Love, dans la presse de Tyronn Lue, ou la langue bien pendue d’Isaiah Thomas…

« On a toujours dit qu’on progressait dans le chaos, et ça a toujours été le cas » tient à souligner l’intérieur. « Il y a toujours du nouveau, j’imagine que c’est divertissant. Je pense que – ‘camaraderie’ n’est peut-être pas le bon mot – la solidarité, le fait de se connaître si bien, ça ressert les liens au final. Certains trucs sont pires chez les autres, d’autre sont mieux, certains sont amplifiés, mais au final quand on est sur le terrain on fait le job. »